Résumé :
Prostituée, putain, pécheresse, pénitente... que n’a-t-on dit de la femme, qui, plus que les Apôtres, est citée dans les Évangiles ! Mariam de Magdala, bête noire de l’Église romaine, a mis deux mille ans pour rejaillir en pleine lumière, pour éclabousser le monde de son chatoiement féminin.
La trentaine passée, elle avait tout vécu : un amour fulgurant, une exaltation spirituelle, l’offense et le mépris des hommes. Elle avait secouru le prophète de tous les temps, à la barbe des légionnaires romains. Parcourant à pied, à dos de mule la Judée en tous sens pour écouter l’ineffable. Yeshoua disparu, il ne lui restait comme les autres qu’une mission à remplir : disperser le message à la surface de la Terre.
Voilà une femme mûre, entièrement consacrée à une mission, la meilleure apôtre du Christ, celle à qui il disait tout, qui comprenait tout, qui part en bateau, accoste en Gaule et se claquemure trente ans dans une grotte... L’Église de Rome bâillonne la mémoire de Mariam de Magdala, on la prive de parole, d’enseignement, on la rendit muette pour les siècles à venir. Elle ne peut être que repentante, pécheresse dans l’éternité... En elle se cristallisait toute la défiance de l’Église envers les femmes. Méfiance dont la société des hommes fait encore le choix. Soumise pour l’éternité ?
En vérité, qu’a-t-elle fait ? Qu’a-t-elle dit ? Pourquoi fallait-il vraiment qu’elle se taise ? L’Église de Rome n’avait-elle pas, dès le premier siècle, perverti à la fois l’Histoire et le Message afin de cacher l’Incroyable ?
Mais cet « Incroyable » n’est pas une pâle copie des Évangiles, c’est une vision novatrice qui défie l’Histoire.
Il est des fictions qui narguent les mensonges !
Mes impressions :
Histoire intéressante sur une partie de l’histoire du prophète du Christianisme, de sa jeunesse jusqu’à sa crucifixion. Mais ce n’est qu’un personnage relégué au second plan, qui sert de trampoline au vrai personnage principal, Mariam de Magdala.
Elle est considérais comme l’épouse de prophète, mal considérée par les apôtres car plus aimée par Yeshoua.
Nous découvrons ainsi sa jeunesse passée à l’initiation pour devenir prêtresse d’Isis. Tout au long de sa vie, elle aime d’un amour pur Yeshoua avec lequel elle ne vivra que peu d’année.
Nous suivons sa route à travers Alexandrie, Jérusalem, Marsélia, Gergovie et bien d’autres endroits encore. A partir de la crucifixion, elle portera sa bonne parole.
Les personnages (principales, secondaires et de passages) sont bien décris, avec des précisions hors du commun. Il en va de même avec les lieux cités que l’on s’y croirait presque.
Nous pouvons remarquer que l’auteur a fait des recherches sur l’époque, les rites existants, le mode de vie,…. qui très appréciable pour la lecture. En bref, elle s’est bien documenter pour rendre l’histoire au plus près de la réalité et se mariant très bien avec la partie fiction.
Pour ceux et celles aimant l’histoire avec un grand H, ce roman est fait pour vous. Ce roman allie très bien la fiction au genre historique. Il m’a donné envie de (re)voir certains films comme « Da Vinci Code » et compagnie.
La Femme d'un dieu: L'histoire oubliée d'un amour impossible
Prostituée, putain, pécheresse, pénitente... que n'a-t-on dit de la femme, qui, plus que les Apôtres, est citée dans les Évangiles ! Mariam de Magdala, bête noire de l'Église romaine, a mis...
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Les tout derniers Tweets de Christine Machureau (@ChristineMachur). Passionnée par le Moyen-âge, les voyages, les histoires étranges, je suis romancière. J'ai publié 6 romans à compte d'édit...