Informatisation des biblio / médiathèques en zone rurale

Dans les médiathèques de communes moyennes ou grandes, si vous y allez régulièrement, vous pouvez constater qu'elles sont informatisées (en général) où les documents possèdent des codes barres et sont bipés quand ils sont empruntés et quand ils reviennent. Ce système facilite la vie des "médiathècaires".

Dans les petites communes, notamment rurales, elles ne le sont pas.

En effet, cela a un coût financier important à l'achat pour le logiciel et le service après vente, à l'achat des cartes lecteurs, l'achat des codes barres avec l'ajout de l'inscription "Médiathèque de (nom de la commune)" sur l'étiquette.

Dans le reste des départements français, je ne sais pas comment elles fonctionnent mais en Ille-et-Vilaine (35 - Bretagne), nous parlons d'intercommunalités.

Le département compte :

• treize communautés de communes,
• quatre communautés d'agglomérations,
• une métropole,
• le tout répartie dans sept "pays".

Le fait d'être organisés comme décrit plus haut permet de rationaliser les moyens et de faire baisser les coûts, de fait de prendre "en gros" plutôt qu'en détail.

Pour le SAV, pris en charge par la ville leader mais il peut avoir un délai d'attente de l'opérateur car son agenda est bien rempli par les différents organismes inscrit sur le contrat.

En pesant le pour et le contre, c'est plus avantageux de faire partie d'une intercommunalité.

Pendant longtemps, la bibliothèque (devenu médiathèque et dont je suis bénévole) était à la mode "ancienne" avec les fiches cartonnées en mettant en en-tête, le titre du document et l'auteur. Le reste de la fiche (recto-verso) sert à mettre le nom et prénom du lecteur emprunteur ainsi que la date du prêt et date du retour.

Il y a deux ans, quand j'ai appris que l'informatisation ainsi que la mise en réseau avec les autres allait arriver, vous pouvez être sûr que j'ai fait la danse de la joie.

En attendant, il fallait faire un gros travail de fond :

• coller les codes barres sur les documents (facile me direz vous ?!), d'un total de 2000 documents (et là, toujours facile ?! En fait, c'est fastidieux car il faut se "les coltiner" !!!),
• les enregistrer sur le logiciel en créant une notice,
• dans les débuts, dès qu'un lecteur fait un retour de livres, vérifier si le livre a été enregistrer ou pas.

Ce travail fut un travail de titan et de longue haleine. Une fois fait, il fallait attendre que les autres terminent, attendre que "la médiathèque leader" commande les cartes lecteurs pour son réseau.

Le 13 janvier 2018, l'équipe a pu recevoir "une formation" sur le logiciel à utiliser.

Je peux vous dire que cela a été bref pour moi à apprendre l'essentiel.

Pour les inscriptions de nouveaux lecteurs, pour le moment, c'est à la charge de la bibliothécaire salariée.

Pour les manipulations de prêt et de retour, cela me change la vie en bipant les retours et les prêts tout en me faisant gagner de temps, contrairement aux fiches.

Enfin bref, que du bonheur !!!

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