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D'Elles et autres concours de circonstances - Elsa Gallahan

Résumé :

Elles ont en commun d'avoir pour narrateur une femme et d'être rédigées à la première personne du singulier. Chacune d'elles vous fera partager un instant de sa vie d'ici ou d'ailleurs, entre bonheur et malheur, entre clarté et obscurité, espoir et désespoir, humour et gravité...

 

Mes impressions :

  • Tu es à moi

Quand une jeune fille a connu un début de vie difficile, abandonnée par son père, maltraitée par sa mère puis qui atterri chez ce père méconnu et pervers, comment arrive t elle à (sur)vivre ?!

Pendant tout ce temps, une personne la harcèle en lui laissant des lettres menaçantes.

 

Comment va t elle s'en sortir ?!

On ne peut que ressentir de l'empathie pour elle mais la fin nous laisse complètement baba.

 

  • Les brumes de l'oubli

Début où l'on voit une remise en question de la narratrice.

L'histoire parait être teinté de SF ou monde parallèle au notre car mentalité différente de la notre.

Qui est elle ? Que fait elle ? Qu'attend elle ?

Je ne sais comment vous expliquez mon ressenti car en le tournant dans les sens, je spolie.

Elle fait partie d'un monde qui respecte un tout (nature, personnes,...) sans guerre ou autre chose de ce genre et prend les choses avec philosophie. Sa vie parait plus simple que la nôtre.

 

  • Il paraît que (ma mémoire me joue des tours)

Que dire de cette courte nouvelle ?

Drôllissime avec un sourire qui tend vers le haut jusqu'à l'infini.

 

  • Voyage en Fa majeur (le temps d'un voyage)

Quand une jeune femme attend quelque chose ou quelqu'un et rencontre ce regard, elle commence à le suivre pour le séduire.

Mais quelle est donc cette femme inclassable au passé malheureux et mystérieux ?

Elle effectue des actions pas très "catholiques". Mais d'un coup, l'histoire se révéle et les  "Oh mon Dieu", "ce n'est pas possible", quelle horreur" et compagnie sortent.

Ce voyage devrait s'arrêter et ne devrait exister pour personne. Ce n'est pas humain.

 

  • Un pas de plus (l'espoir)

Quand la narratrice est en panique totale face à une situation que l'on ignore, qu'elle a en main une lettre de sa défunte mère avec l'inscription "A n'ouvrir qu'en cas d'urgence vitale", que se passe t il ?!

Elle lit la lettre de sa mère et ses mots sont une magnifique leçon de vie, toujours garder espoir en soi, ne pas écouter les paroles négatives sur soi, se laisser guider par son coeur et ses envies et aller de l'avant.

Nous voyons la raison de la panique à la fin et nous pouvons comprendre le pourquoi du comment de l'angoisse du début.

 

  • L'auriculaire fantôme (le chiffre 5)

Quand une fillette discute avec son auriculaire (ami imaginaire) devient un problème pour ses parents au fur et à mesure qu'elle grandit .

Ses parents et ses frères et sœurs veulent qu'elle consulte un psychologue, elle ne comprend pas pourquoi et ne voit pas où est le mal.

Pourquoi les uns s'acharnent à ne plus entendre le chiffre 5 et le mot qui va avec, pourquoi Sarah souhaite persister avec son doigt ?

Quel est donc ce secret ?

La fin nous l'apprend et elle est surprenante.

 

  • J'aimais ce temps (nostalgie)

Nouvelle un peu déstabilisante pour moi avec un peu de mal à la suivre. Elle nous montre une possibilité de comment le monde pourrait être : bienveillance, respect,... sans guerre et autre malveillance de ce genre.

La fin m'a éclairée mais je pense que je suis passée à côté.

 

  • J'aurai juste voulu ... Et c'est juste parfait

Frustant dans le sens où je n'ai pas trop compris le sens donné à cette nouvelle et je n'aime pas être "à côté de la plaque" et ne pas pouvoir suivre le chemin qu'à pris l'auteur.

J'imagine que, comme les autres, elle est intéressante mais je n'ai pas pu être raccord.

 

Celles que j'ai aimé sont :

  • tu es à moi
  • il parait que
  • Un pas de plus (l'espoir)
  • L'auriculaire fantôme (le chiffre 5)

 

 

Tag(s) : #Nouvelle, #autoedition
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