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La malédiction du Vatican - Thèo Lemattre

La malédiction du Vatican de Théo Lemattre

Broché : 229 pages

Editeur : Independently published (3 décembre 2016)

 

L'auteur :

Théo Lemattre est un auteur français. Très jeune, il commence à écrire ses premiers jets et lance son premier livre à seulement 16 ans. Il se tourne d'abord vers le Thriller, visant un public adulte accoutumé aux univers sombres.  En Mai 2015 il publie "l'Omerchat", un thriller humoristique. En juin 2017, il décide de s'orienter vers un genre plus léger en sortant "Prêts à tout", qui marquera son tournant dans le roman.

 

L'histoire :

Et si tous les maux de l'humanité n'étaient causés que par une seule et même entité ayant juré notre perte ? Et si, des premières croisades jusqu'au World Trade Center, tout avait été planifié, réglé comme du papier à musique ? Et si tout avait été minutieusement préparé pour nous séparer les uns des autres ?

Et si le pire était encore à venir ?...

Kelly Vance, jeune lieutenant de police, et Raphael Schtompt, prêtre de son état, sont en passe de découvrir l'ignoble vérité.

Entre mystères et voyance, sectes démoniaques et trafic d'enfants, les deux acolytes vont flirter avec les limites de la folie et de la démence pour résoudre cette énigme qui, à n'en pas douter, scellera définitivement le destin de l'humanité toute entière.

Lorsque la réalité dépasse la fiction, lorsque le thriller devient réalité...

Et si même les Dieux ne pouvaient rien y faire ?...

 

La structure du récit :

Le récit sur plusieurs jours, entre Montpellier et l'Italie. Quelques flashs backs surviendront parfois concernant les deux personnages principaux.

 

Le sujet du livre :

L'intérêt de ce livre se porte sur les différences entre les deux personnages principaux : l'une est policière émérite, athée et ne croyant pas en l'existence de Dieu pendant que l'autre est un prêtre convaincu et sûr de sa religion. Chacun reste sur ses positions. Mais pas que. Plusieurs problèmes de posé : où se situe la limite entre le bien et le mal ?! Concernant les perversités de certains, est ce un problème neurologique ou est ce "les sbires du diable" qui a su pervertir ces personnes ?!

 

Les thèmes :

- la religion,

- l'existence ou non de Dieu et du diable,

- les divergences d'opinion,

- le trafic d'être humains,

- les sectes sataniques.

 

Les personnages principaux :

Lieutenant Kelly Vance : En service ou pas, elle garde toujours sur elle son arme de service. D'autant plus qu'elle se sent épiée et suivie. Chaque matin, quand elle boit son café, elle voit la tasse vide de Killian au même endroit depuis plusieurs années. Une mentalité de guerrière et un caractère (limite) de cochon. La mission que lui confiera son boss est de la plus haute importance.

Père Raphaël Schtompt : Sa vie va changer quand, à la fin d'une messe qu'il officie, le père supérieur va lui confier une mission de la plus haute importance. Il a des secrets qui le rendent alcoolique ou est ce une addition d'avant ses secrets ?! Il est plein de malice face à l'agressivité dont fait preuve Kelly face à lui et la religion en général.

Killian : ex-collègue et ex-mari de Kelly. Ils se sont rencontrés quand ils étaient étudiants. Ils se sont inscrits ensemble à l'école de police et se retrouvent à travailler dans une banlieue parisienne. Après plusieurs années, il disparaît sans laisser de traces. Est ce délibéré ou pas ?! La question se pose, notamment par rapport à leur enfant.

Mattéo : Enfant de Kelly et de Killian, c'est un personnage secondaire qui prendra de l'ampleur à un moment donné de l'histoire. Il y aura des choix à faire le concernant. Aura t il son mot à dire ?!

 

Le décor :

Ici, le décor a une fonction référentielle et une dynamique symbolique. En effet, il est accaparé par la religion et tout un chacun ayant un avis sur celle-ci. Que l'on soit croyant, athée, agnostique ou autre, nous avons donc chacun un avis et ce sera un point crucial entre Kelly et le père Raphaël, deux personnages aux avis plus que divergent. L'auteur a laissé parler son imagination et ne peut être pris pour argent comptant. Ce fut assez plaisant de lire ce qui en découle.

 

La tonalité et l'atmosphère :

L'atmosphère a réussi à s'installer dès le premier chapitre. Dès le départ, nous voyons dans quelle direction le livre va suivre : une équipe de policiers encerclent un hangar et attendent une suspecte numéro un dans une affaire d’enlèvements d'enfants (accessoirement, elle a tué son mari en le découpant en petits morceaux et exerce la magie noire). En entrant à l'intérieur, des corps d'enfants allongés et formant un cercle. Ces derniers se lèvent soudainement comme des zombies. Un des enfants se fait exploser la cervelle, la suspect broie le cou d'un représentant de l'ordre et les policiers ripostent. La fin est un carnage sans nom. Le reste du roman va suivre cette trame.

 

Le style :

D'après un certain nombre de commentaires laissés sur Amazon, le style de l'auteur laissé à désirer. Pourquoi ?! Voici quelques exemples : " la platitude des propos, les fautes de syntaxe et la prétention du style", " L’auteur s’est-il au moins relu ?", " une narration grandiloquente frisant très souvent le ridicule, une pâle imitation des vrais auteurs de Thrillers.", " Très mal écrit, avec beaucoup trop de fautes." " une bonne relecture de cet ouvrage nous aurait évité ce style lourd où l'orthographe laisse à désirer (je ne parle même pas de la grammaire et de la conjugaison)" et j'en passe.

Pourquoi ai je lu des commentaires avant ma lecture (d'habitude, je ne le fais jamais). Parce qu'une partie, avant le résumé, indique ceci :

Attention : version 2.1 Cette version du livre a été mise à jour. J'ai tenu compte de vos commentaires Amazon ! Merci à tous..

Me concernant, je me suis lancée malgré les mauvais commentaires. Et qu'en pense je ?! Un style débutant, certes mais agréable à lire dans l'ensemble. Deux points négatifs malgré tout, une phrase et un mot. La phrase qui m'a fait tiqué comme un des lecteurs : "L’escalator qui invite les voyageurs à entrer est compensé d’un épais tapis rouge, comme ceux qu’on déroule lors du festival de Cannes pour accueillir les stars du globe". Non approprié dans le contexte du livre à ce moment là. J'adore apprendre de nouveaux mots mais un revient un peu trop à mon goût : "cornaqué".

 

La place de l’œuvre :

Cet œuvre peut trouver place dans un débat du fait des thèmes abordés (voir paragraphes "les thèmes"). Tôt au tard, ils s'immiscent dans les conversations familiales, amicales, de boulot, au journal télévisé et autre. Ce sont des sujets qui ne prennent pas de rides. La malédiction du Vatican est, certes, une œuvre de fiction mais soulèvent une idée potentielle et imagée de ce qui peut se passe dans le monde. Cela rajoute du grain à moudre à la problématique que peuvent apporter les minorités.

 

Avis personnel et citations :

Si je dois recommander le livre ou ne pas le conseiller ?!

Pour ceux et celles qui aiment l'ésotérisme dans les thrillers, je vous dirais pourquoi pas. Il y a du suspens, des rebondissements, des échanges houleux entre l'athée et le religieux que l'on peut retrouver dans la vie réelle (certains clichés ou des faits malheureusement prouvés).

Pour ceux et celles qui ne font pas spécialement fans, c'est peut être le bon moment de tester et voir si le sujet peut vous happer ou pas.

Tag(s) : #Religion, #Croyance, #VendrediLecture
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