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Vraiment seul - Damien Klays

Vraiment seul - Damien Klays

Broché : 165 pages

Éditeur : Independently published (17 décembre 2017)

 

L'auteur :

Damien Klays est un auteur français. Natif de Nancy en France, où il fera la grande majorité de ses études, il se spécialise dans l'étude comportementale.

Il commence à écrire pendant ses études universitaires mais ne publie ses premiers écrits qu'à partir de 2017.

Ces textes sont essentiellement des nouvelles et des romans d'aventure et de suspens.

 

 

L'histoire :

« Dans ce bureau, sombre malgré la lumière des néons, il est seul. Son collègue est allongé par terre, pas encore froid, mais déjà mort. Il est pris de panique, ne comprend pas ce qui se passe, il essaie de le ranimer, mais sans succès. Il se lève et court chercher de l’aide. Il va dans chaque bureau et constate toujours la même chose. Des corps sans vie, partout. Tous ses collègues sont morts. Eux qui étaient encore si bruyants il y a quelques minutes sont maintenant silencieux. » En l’espace de quelques secondes, l’espèce humaine a disparu. Comment ? Pourquoi ? Il l’ignore. Désormais, il va devoir vivre dans ce monde, seul.

 

 

La structure du récit :

Dès "l’apocalypse", les neuf premiers jours se suivent puis nous faisons des bonds dans le temps pour arriver au trois cents dixième jour.

 

 

Le sujet du livre :

Une des questions que nous fait poser le roman est comment survivre quand on se retrouve seul au monde après une apocalypse, entre autres. Ici, tous le monde meurt soudainement, sans raison et un homme se retrouve seul spécimen de l'espèce humaine a rester vivant. Comment va t il gérer cet état de fait ?!

 

Les thèmes :

- apocalypse et fin du monde,

- solitude,

- organisation.

 

 

Les personnages principaux :

Le narrateur : Nous entrons dans la vie du narrateur peu de temps après l'apocalypse. Avant cette arrivée, les bureaux adjacent et les rues fourmillaient de bruit. D'un coup, plus rien. Il découvrira des cadavres en veux tu en voilà n'importe où. Seul rescapé, il devra s'adapter à son nouvel environnement.

Vendredi : Un teckel gris rencontré alors qu'il était coincé dans une voiture avec sa maîtresse. Le Narrateur le libérera alors qu'il était en chemin pour rentrer chez lui après avoir découvert, sans surprise, sa femme morte. Il sera d'un réconfort et est un estomac sur pattes.

Soupline : Il est d'un calme olympien et ne veux surtout pas se faire monter par l'humain. Il le suivra malgré tout. Il montrera une docilité à toute épreuve et se mettra Vendredi dans la poche.

 

 

Le décor :

Cela se passe surtout en extérieur quand le narrateur part de son bureau à la recherche de sa femme puis en recherche de nourriture et de nécessaire en survie comme réchaud à gaz, kit de premier secours, armes en tout genre (fusils, révolvers, cartouches et couteaux) et j'en passe. Il ne verra que des cadavres le long de chemin et s'y habituera vite (une sacré résilience). Il sera au pied du mur à un moment donné et devra partir de son appartement.

 

 

La tonalité et l'atmosphère :

L'atmosphère est pesante pour le narrateur car il se retrouve seul au monde du jour au lendemain, sans comprendre le pourquoi du comment, obligé se faire du slalom entre les cadavres à chaque coin de rue. Pas un seul humain avec lequel partager quoi que ce soit. Il y a de quoi déprimer parmi tous ces morts, un monde bientôt sans électricité, sans nourriture et des animaux prêts à tout pour survivre.

 

 

Le style :

Un style intéressant abordant un thème, certes, déjà utilisé mais sous un angle différent. Les neuf premiers jours sont là pour nous montrer comment l'héros réagit face à ce qui se passe à l'instant T ; à la recherche de ses proches, notamment sa femme ; l'impossibilité de se déplacer en voiture à cause des cadavres et des carcasses de voiture en pleine route, partout ; au manque d'électricité qui manquera à court terme ; au manque de nourriture ; etc. Il nous emmènera avec lui dans son épopée et dans ses objectifs pour ne pas devenir fou.

 

 

Avis personnel :

Un roman que je situe entre les films "Je suis une légende" avec Will Smith pour le côté apocalyptique et "Seul au monde" avec Tom Hanks pour le côté solitude subie par le héros. Dans l'ensemble, ce fut intéressant de lire ce roman, tout d'abord au jour le jour jusqu'au neuvième jour puis plusieurs sauts de puces pour voir son évolution. Mais ce qui m'a "déçu", c'est l'espace trop important entre les deux derniers jours présentés sans trop de précision et cette sensation de fin précipitée comme final.

Tag(s) : #SamediDeCommenter, #Solitude, #Apocalypse
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