Les sept pêchés capitaux

Bonjour.

Lundi dernier, en parlant des films de l'été et avec une association d'idée, j'ai repensé au film Seven. L'histoire tourne, entre autre, autour des pêchés capitaux.

Quels sont-ils ?!

Les péchés capitaux correspondent, dans la tradition chrétienne, aux péchés dont découleraient tous les autres, établis au nombre de sept. Cette liste remontant au IVe siècle, a été ensuite systématisée par Thomas d'Aquin qui distingue : l’acédie, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. Ils sont capitaux non par leur gravité, mais par leurs conséquences qui entraînent tous les autres, y compris le blasphème et l'assassinat.

Thomas d'Aquin précise en tête de sa conclusion à la Somme : « On appelle péchés capitaux, ceux dont les fins ont la vertu première et principale de mouvoir l’appétit, et comme ces vertus sont au nombre de sept, on distingue aussi sept vices capitaux qui sont l’orgueil, l’avarice, la luxure, l’envie, la gourmandise, la colère et la paresse » :

- L'orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités ou de comportements qui sont des dons de Dieu (intelligence, vertus, etc.).

- L’avarice : au sens dominant de cupidité, soit accumulation des richesses recherchées pour elles-mêmes.

- La luxure : plaisir sexuel recherché pour lui-même.

- L’envie : la tristesse ressentie face à la possession par autrui d'un bien, et la volonté de se l'approprier par tout moyen et à tout prix (à ne pas confondre avec la jalousie).

- La gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne, peu ou pas du tout péjoratif, qui est blâmée que la gloutonnerie, cette dernière impliquant davantage l'idée de démesure et d'aveuglement que le mot gourmandise. On constate du reste que dans d'autres langues ce péché est désigné par un mot signifiant plutôt gloutonnerie que gourmandise.

- La colère : produit des excès en paroles ou en actes : insultes, violences, meurtre.

- La paresse, anciennement l'acédie. L’Église Catholique définit l'acédie, terme disparu du langage courant, comme « une forme de dépression due au relâchement de l'ascèse ». Il s'agit en effet de paresse morale. L'acédie, c'est un mal de l'âme qui s'exprime par l'ennui, l'éloignement de la prière, de la pénitence et de la lecture spirituelle.

Étes-vous touché par un de ces pêchés ?!