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Matriochkas, tome 1 - @ChristelleDaCrz

Matriochkas, tome 1 : Révélations - Christelle Da Cruz

Broché : 354 pages

Édition : Plumes du Web (6 novembre 2018)

 

L'auteur :

Christelle Da Cruz est accro à la lecture depuis son plus jeune âge et affectionne particulièrement Londres et son époque victorienne ainsi que les romans policiers et la fantasy. Travaillant dans le social dans la vie courante, elle est également une auteure passionnée, animée par ses convictions féministes. 

 

 

L'histoire :

Depuis près de soixante ans, le pouvoir appartient aux femmes. Une mystérieuse épidémie a lourdement décimé la population masculine et l’isolement des survivants a conduit à une réorganisation totale de la société.

Gabrielle, chauffeuse de taxi dans la capitale, mène une vie sans histoires entre son boulot et ses amies. Un soir, au détour d’une course réalisée pour une riche cliente, elle va se retrouver plongée au cœur d’une lutte dont elle ne soupçonnait pas l’existence…

Qui est cet homme, évadé d’un pôle d’enfermement ? Pourquoi la traque-t-il ? Comment a-t-il pu atteindre la capitale sans être interpellé ? Autant de questions dont les réponses pourraient bouleverser l’ordre établi.  

 

 

La structure du récit :

Il se déroule sur plusieurs semaines avec quelques flash back dans le passé et pour comprendre un peu certaines actions du présent.

 

 

Le sujet du livre :

Quand un mouvement se crée à la suite d'un événement traumatisant pour une femme, qu'est ce cela peut donner ?! Il apparaît avant un événement mondial : un virus qui décime tous les hommes ou presque et une infime partie de la gente féminine et des enfants. Aucun homme pour dicter sa loi, sa violence, sa façon de penser,... face aux femmes. Comment le monde peut il évoluer sans hommes ? Cela est possible et le monde peut mieux se porter.

 

 

Les thèmes :

- le monde sans hommes,

- un virus tuant un certain type de personnes,

- les hommes considérés pas mieux qu'une chaussette sale,

- passer devant une Commission pour devenir enceinte.

 

 

Les personnages principaux :

- Rebecca Gale : svelte, 1m80, coordonne et les actions d'un mouvement. Elle règne d'une main de maître sur le pays. Elle a une fille, Rose, qui paraît être l'enfant parfait.

- Margarett Reed : la quarantaine, petite et replete, cheveux chatains coupé courts, une prestance quasi masculine.

- Gabrielle : chauffeuse de taxi dans la capitale, une vie sans histoires entre le boulot et les amies. Cinq ans qu'elle est taxi et connaît bien la ville. Elle ne cherche pas les ennuis et n'est pas curieuse avec ses clientes. Et pourtant, sa vie sera chamboulée.  Vingt-huis ans, peau mate et un teint net et sans défaut.

- Dotie : Patronne de Gabrielle. Elle possède une voix rauque par sa consommation de trente cigarettes par jour depuis plus de vingt cinq ans. La cinquantaine et mal conservée. S'acharne à se vouloir blonde platine et est drôle, forte, une caractère combatif et maternel.

- Greenfairy : de l'extérieur, c'est un énorme moulin aux lumières émeraudes avec une population hétéroclites mêlant riches et pauvres avec un point commun : la défonce car la consommation est encadrée et peut se trouver sous toutes les formes.

- Viviane : la colocataire de Gabrielle. Vive, pétillante, profite de la vie et conseille à Gabrielle de faire de même car elle est un peu coincée.

- l'inconnu : peau d'albâtre, cheveux blonds, dans la trentaine, des yeux magnifiques et d'un bleu profond et abyssal, 1m90 et solidement bâti. Il abordera Gabrielle lors d'une de ses courses.

 

Le décor :

Il se situe principalement à Antigonia. Tout n'est que building en verres et en béton, des voies de circulations goudronnées, des ponts aux airs de figures géométriques et des lumières scintillantes. Il y a aussi un grand opéra, un quartier des affaires accolé à celui des théâtres, des cinémas, des restaurants et des bars de nuits. Nous naviguons entre l'appartement au dix-neuvième étage, le taxi et le bar "Greenfairy".

 

 

La tonalité et l'atmosphère :

L'atmosphère est 100% féminine. En effet, un virus a quasiment décimée la gente masculine. Comment vit ce monde sans hommes ?! Tout en sachant que ces derniers sont parqués dans des pôles et n'ont aucun droit possible. Ils sont donc gardés enfermés et sont maltraités. Chaque femme circule librement, sans craintes et possèdent une évolution saine et égalitaires entre elles. Mais ce monde est il amené à perdurer ?!

 

 

Le style :

Je connaissais déjà la plume de l'auteur, ayant déjà lu ce tome en version numérique. Il me plaît toujours autant.  Elle aborde un thème (un monde sans hommes) dont j'avoue y avoir déjà pensé. En effet, lors d'un reportage sur les violences faites aux femmes, je me suis mise à penser à ce monde sans hommes, sans violences, sans viol, sans inégalités salariales avec ses différences de salaires pour les mêmes compétences ou de meilleurs pour les femmes, sans guerres de religion,... Bon, en même temps, vous pourriez me dire qu'il faut bien avoir des hommes pour que l'humanité puisse exister. C'est pas faux, vous dirais-je. Et pourquoi pas leur faire un lavage de cerveaux pour qu'ils puissent vivre avec les femmes ?! Bon, je m'égare. L'auteure nous amène sur un terrain qui laisse à réflexion car les femmes doivent toujours mener des combats pour avoir des droits et sans qu'ils doivent être remis en cause sans cesse. J'ai adoré lire ce point de vue à partir de ce thème.

 

 

La place de l’œuvre :

Le roman à une place d'importance dans notre société dans lequel les droits des femmes sont sans cesse remis en cause et les droits donnés tardivement : le droit de vote, le droit à un compte bancaire, le droit de conduire seule, le droit à une sexualité épanouie, le droit de choisir de se marier ou pas et avec qui elle veut, le droit de disposer de son corps comme bon lui semble,...... Malheureusement, dans certains pays, les femmes sont sous-estimés et dans tous les autres, certains droits sont remis en cause (comme l'avortement).

 

 

Avis personnel :

J'ai adoré relire ce roman "féministe". Est ce que j'ai le droit de dire qu'il m'a fait du bien d'une certaine manière, dans le sens où j'ai lu que les femmes ne subissaient plus aucune "maltraitance psychologique et physique" ?! D'un autre côté, tous les hommes ne sont pas à mettre dans le même panier et ne sont pas tous mauvais et leurs présences me manqueraient s'ils n'étaient plus présents à nos côtés.

Tag(s) : #Virus, #Dystopie
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