Ruines, tome 1 : nuit - @SoophiaLaurent

Ruines, tome 1 : nuit – Sophia Laurent

Broché : 252 pages

Edition : Independent Publishing (21/09/2016)

L’auteur :

"Le nez dans les bouquins".

Voilà comment Sophia Laurent pouvait être qualifiée, enfant, adolescente...adulte.

Désormais, on peut rajouter à ce qualificatif "les mains sur le clavier". Adepte du mot, qu'il bouleverse, qu'il frappe, qu'il touche, qu'il ensorcelle, Sophia Laurent aime donner le sourire, l'émotion ou la petite larme grâce à ses écrits.
Elle apprécie particulièrement de voir ses personnages prendre vie sous les yeux du lecteur. Sa plus belle récompense est de créer un monde dans lequel on peut s'envoler en oubliant tout le reste.
L'écriture de ses romans est l'aboutissement d'une passion qui la dévore depuis 23 ans, et qui n'est pas prête de se stopper !

Après avoir donné vie à Sun Bartas, sa journaliste, Sophia a créé un monde post-apocalyptique à travers la trilogie Ruines. Ensuite, le thriller Evolutio est né. Son dernier né, la saga Vingt-huit, mélange de fantastique et d'aventures, est disponible sous la forme d'épisodes.

L’histoire :

Alex… Quatre lettres qui se débattent pour rester à flot.

C’est tout ce qu’il connaît de lui. Le reste, ce monde dévasté, ces hommes qui veulent sa peau, son corps aussi détérioré que son esprit et cette bande d’adolescents plus sauvages les uns que les autres, … Le reste est flou, vague, sombre.

Il va chercher la lumière à travers cette nuit qui lui est tombée dessus. Et rencontrer dangers, aventures et … amis ?

La structure du récit :

Il se déroule sur plusieurs jours jusqu’à trois semaines, le temps de trouver quelques souvenirs, de se retrouver dans ce monde inconnu et ne faire plus qu’un avec sa peau.

Le sujet du livre :

« Alex ». Quatre lettres pour son prénom, la seule dont il se souvient. Le reste ?! Le néant. Il s’est réveillé en pleine nuit, sans aucun souvenir, à l’exception de son prénom. Seul, amnésique et blessé, bloqué sans une impasse infecte. Quand il entend du monde à proximité, son instinct de survie le fait se cacher. Mais cela ne va pas durer car un groupe de traqueurs va se trouver en face à face avec lui. Ce groupe est constitué de gens malfaisants et aimant torturer et tuer des proies : des personnes solitaires rencontrées en cours de chemin. Comment va-t-il s’en sortir ?!

Les thèmes :

• Monde apocalyptique,
• Amitiés,
• Amnésie,
• Survie,
• Mystères,
• Communauté,
• Milice.

Les personnages principaux :

Alex : il se réveille en pleine nuit et se découvre amnésique. Il s’aperçoit qu’il possède un instinct de survie, une certaine méfiance envers les inconnus, rebelle face au danger, une forme d’effronterie, une témérité et un certain courage. Brun au regard vert pale tirant vers le jade, dix-sept ans. Plutôt grand et musclé, beau gosse avec un visage sensiblement trop carré. Il a sens de l’orientation très développé et une ouïe très fine.

Maxime Tyrel : blond d’une vingtaine d’années. Il est grand et un regard sombre. Il est le chef du campement des adolescents.

Kate : à la première rencontre d’avec Alex, elle passera pour une amazone aux longs cheveux noirs, le regard hautain et lui donnera un coup sur la tête suite à l’altercation d’avec un traqueur. C’est une jolie fille avec des yeux en amande d’un bleu limpide, une vraie beauté glaciale et un caractère odieux et irascible.

Adam : la peau mate, c’est le chasseur de la communauté des jeunes et il a de plus en plus de mal à trouver de la viande.

Noah : brun avec quelques taches de rousseur et un peu rondouillard, c’est un des gardiens de la communauté.

Jans : d’origine asiatique, une cicatrice partant de sa joue jusqu’à son cou. Des iris noirs tirant sur le bleu profond. C’est un des fermiers de la communauté.

Jon (ou Jonatan) : la première victime de traqueurs que rencontre Alex. Il tentera de le sauver seul mais cela ne marchera pas comme il le pensais. Roux. Environ quinze ans

Le doc’ : gars d’une vingtaine d’années, des cheveux aussi roux que le feu et des lunettes. Son état civil ? Andrew Padow mais préfère son surnom : le doc’. Il est du genre à avoir de l’humour.

Les traqueurs : sans une once d’âme, de pitié, vendent les humains au plus offrant après s’en être servi comme esclave. Beaucoup sont sous la botte des gouverneurs rivaux.

Beth Tyrel : cheveux couleur de blé, un petit nez retroussé constellé de taches de rousseur et des yeux couleurs océan, une fossette au menton et des joues un peu rebondies. Elle est timide et se montre sympa quand elle ose parler. Elle se fera sauver par Alex quand celle-ci se retrouve dehors, seule, et être la proie d’un traqueur. Blonde d’une quinzaine d’années, elle est cuistot et serveuse dans la communauté.

Joshua Blake : ennemi juré de Johns. Il a toujours été contre lui, dès le début. Deux opposés, aussi dangereux l’un que l’autre. Il n’utilise pas de traqueurs pour abusé de son pouvoir. Pour le coup, il est moins présent dans les rues. Discret mais toute une garde à son service. Cheveux noirs, visage ovale, yeux sombre et une peau blanche. Nous ne le voyons peu dans ce tome.

William Johns : visage émacié et yeux verts foncé. Une bagarre entre lui et Blake pour mettre la main le premier sur Alex. Nous ne le voyons peu dans ce tome.

Wood : mauvaise et très peu présente. Peu d’infos sur elle sauf qu’il ne faut pas lui accorder sa confiance. Nous ne la voyons pas dans ce tome.

Le décor :

Les ruines de Washington servent de décor à cette trilogie. Comme Alex, nous ne savons pas pourquoi le monde est en ruines quand nous ouvrons les premières pages de ce tome un de la trilogie Ruines. Circuler dans les rues est limite du suicide, du moins pour les plus faibles, les sans communautés, ceux en petit communauté, etc. Le monde, tel que l’on connait actuellement, n’est plus car celui-ci est en guerre perpétuelle. A différents endroits, c’est l’anarchie et la lutte. Certains veulent le pouvoir ; d’autres, le renverser ou annihiler toute forme de gouvernement. La communauté de Maxim est constituée de jeunes (de six à vingt ans). Pourquoi n’y a-t-il pas d’adultes ?

Trois gouverneurs se disputent la ville : Blake, Johns et Wood.

La tonalité et l’atmosphère :

Pour se mettre dans l’ambiance, il faut savoir que tout a commencé il y a quarante ou cinquante ans avec la fin du pétrole. Le chaos, la peur puis la colère au sein de la population mondiale. Des guerres ont éclaté un peu partout : guerre du pétrole, guerre de l’eau, arrivée de la famine puis des maladies et des révoltes. Les gouvernements ont éclaté et ce fut le début de l’anarchie.

Pour savoir le pourquoi du commun de la communauté de Maxim, il faut savoir qu’il y a six ans, le père de Maxim a rétabli une ancienne caserne de pompiers et a dû la protégée contre une partie de l’armée de William Johns. Le père de Maxime était perçu comme quelqu’un prenant de l’ampleur et bienveillant. Ce fut mal vu. Les plus de quinze ans n’ont pas survécu à l’attaque. Max avait quatorze ans à cette époque et le plus jeune, seulement quelques mois.

C’est donc une atmosphère lourde et cauchemardesque qui nous accueille ici.

Le style :

Je retrouve bien là, le style de Sophia. En effet, ce n’est pas la première fois que je lis ses écrits.

Dans ce tome un, elle met parfaitement en place les bases de la trilogie.

Nous débutons avec le réveil d’Alex et se rendre compte (en même temps que lui) qu’il est amnésique. Nous pouvons découvrir ce monde à travers ses yeux et son ressenti.

Un monde en ruines et saccagé (nous avons quelques explications à travers une discussion entre Maxime et Alex) et très bien détaillé.

Les personnages ont (presque) tous ce petit quelque chose (des valeurs positives) dont nous ne pouvons résister : courageux(se), fidèle (en amitié et en amour), sympathique, le sens de la répartie, casse-cou, sens du devoir, sens du sacrifice pour la communauté et j’en passe car la liste est longue. Pour les autres, difficile à aimer ou à apprécier : tyran, sans cœur, sans foi ni loi, sans humanité, volonté du pouvoir à tout prix et j’en passe.

L’histoire s’imbrique donc bien avec tous les éléments nécessaires (décor, les personnages, l’atmosphère) en laissant des petits cailloux, tel le petit poucet. Certains cailloux se révèlent et annonce des rebondissements à couper le souffle.

Avis personnel :

Un premier tome dont nous voyons l’apprentissage du monde d’où il vit et la découverte de son « moi » d’un des personnages principaux, Alex. Il veut et tente de retrouver son passé. Mais est-ce une bonne idée ? Car la vérité peut être douloureuse. En effet, à la fin de ce tome, nous apprenons deux choses hallucinantes, tout en nous laissant sans souffle. Dans ce cas- là, mieux vaut avoir le tome deux (et le tome trois, tant qu‘à faire) sous le coude. Car impossible d’être dans l’attente.

Je recommande fortement.

Sophia Laurent ✒

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Sophia Laurent

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À trente ans, Paxie Harwell a tout pour elle : l'argent, la beauté, la célébrité. Fille de millionnaires, elle partage son temps entre réceptions mondaines, rencontres d'une nuit et shopping....

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