Toi, moi et le cancer – Meggan Transon Lacanal
Broché : 120 pages
Edition : Books on Demand Editions (13 mai 2019)
L’auteur :
Meggan TRANSON-LACANAL a toujours vécu avec sa grand-mère et elle a été abandonné par mes parents 6 mois après sa naissance. Elle est une personne avec beaucoup de colère en elle, mais elle sait aussi donner le meilleur d'elle aux personnes qui en valent la peine.
L’histoire :
Souvent bien installé dans notre petit confort, on en oublie très souvent qu’une triste nouvelle est vite arrivée et peut tout chambouler dans notre vie.
La structure du récit :
Il débute le 14 novembre 2015, moment de l’annonce de la maladie puis sur le cheminement des examens, de l’hospitalisation et autres. Il se déroule sur plusieurs semaines, avec quelques flash-back.
Le sujet du livre :
C’est l’histoire de Meggan, prenant à parti le lecteur. Elle décide de briser le silence de sa propre douleur en mettant sur papier ses émotions. Elle a eu une enfance fantastique grâce à sa grand-mère mais celle-ci devient malade. Elle est dévastée par cette mauvaise nouvelle. A travers ses écrits, elle parle à sa grand-mère. Elle ne supporte pas ces moments entre rage et désespoir. Son âme se brise et traverse, sans vraiment en sortir, les phases de la haine et la colère et en devenant agressive et froide avec son entourage.
Les thèmes :
- Amour filiale,
- Famille,
- Maladie,
- Séjour à l’hôpital,
- Tristesse.
Les personnages principaux :
Meggan : jeune femme de vingt-cinq ans. Elle a été abandonné par ses parents et recueilli par sa grand-mère quand cette dernière avait cinquante ans. Quand elle est mise au courant de la maladie de sa grand-mère, son monde sera dévasté littéralement. Petite, elle a subi un harcèlement scolaire, du fait qu’elle a été abandonnée par ses parents à ses six mois et a été élevée par sa grand-mère.
Michèle : grand-mère de Meggan. D’après cette dernière, elle est la personne la plus fabuleuse que la Terre ait créée. Elle s’est toujours occupée de sa petite-fille avec un amour inconditionnel, démesuré et fusionnel et lui a transmis son caractère de cochon. Elle est sa mère, sa meilleure amis, sa confidente, son alter-ego, …
Le décor :
Entre les hôpitaux, chez la grand-mère, chez Meggan, nous ne voyons pas le temps filer. Nous n’y restons pas longtemps et sans être trop décrit.
La tonalité et l’atmosphère :
L’atmosphère est triste, dû au fait de la présence du « crabe », faisant office d’épée de Damoclès sur la tête de Michèle et a des répercussions sur la vie (en général) de Meggan. C’est plus facile de comprendre pour celles et ceux ayant été à la place de Meggan ou ayant eu la maladie. Remarque, même sans avoir connu ce moment, si nous avons un minimum d’empathie, cette histoire ne peut laisser indifférent. La vie pendant cette période n’est pas forcément évidente à vivre, chacun réagissant différemment, en fonction du côté de la maladie où chacun se situe.
Le style :
Un style intéressant à lire. Le lecteur lit l’histoire, comme si la personnage principal lui parler face à face. Nous ne sommes pas dans le pathos mais plus dans le style où l’auteure nous délivre le récit dans une forme de bienveillance face à son personnage. Meggan devient fragile face à cette nouvelle, s’enferme sur elle-même et le lecteur se demande, au fil de sa lecture, si l’héroïne s’en sortira grandis ou pas. Pour Michèle, la question est : s’en sortira-t-elle ou pas ?
Avis personnel :
Chaque roman est unique et possède ses lecteurs conquis. Me concernant, j’ai apprécié le lire du début jusqu’à la fin mais je ne fais pas partie des lecteurs conquis. En effet, les romans ayant comme sujet principal la maladie et ne tournant qu’autour de ça n’est pas trop ma tasse de thé. Je préfère les romans plus feel good ou thriller policier mais j’aime changer de temps de temps de genre littéraire pour ne pas me cantonner qu’à un ou plusieurs genres littéraires.