Indéfendables, nouvelles et contes – Tibo Lexie
Broché : pages
Edition : Librinova (4 novembre 2015)
L’auteur :
L’histoire :
Sylvie vient de subir une agression. C’est l’occasion pour elle de s’extirper d’un cadre familial oppresseur. À 8000 kilomètres de là, Ma Na accueille un enfant abandonné dans sa demeure. Au grand dam des autorités locales. Quelque part dans l’univers : une femme enseigne le vivre ensemble à ses neveux ; une mère tente de protéger sa fille de la vindicte populaire ; un enfant différent imagine sa destinée et une planète jadis inconséquente entame désormais sa décadence.
Sept récits qui abordent des thèmes comme l’exclusion, l’émancipation, l’environnement ou la différence.
Le sujet du livre :
Sept nouvelles aussi différentes les unes des autres. Selon votre degré de sensibilité et votre vécu, certaines nouvelles vous toucheront plus que les autres.
Les thèmes :
- Amour,
- Amitié,
- Famille,
- Conte.
Les nouvelles :
- L’indéfendable :
Sylvie, dix-sept ans, est au poste de police pour raconter ce qu’il lui ait arrivée ce matin. Deux actes, coup sur coup, d’une certaine violence mais le second la tourmente autant, voire légèrement pire. Cela la conduira à certaines décisions qui pourrait changer la donne. Nous voyons donc son parcours sur six mois. C’est la nouvelle la plus longue avec une fin un peu brusque à mon goût.
- La mémoire du susong :
Mana est le surnom de Na Deng. Dans la maison où elle se trouve être la maîtresse de maison, chaque nouvel arrivant de moins de sept ans demeure avec le couple Deng. Ce dernier a une fille unique, Meï, de vingt-ans et s’occupent de quinze enfants de tout âge. Na Deng violerait la loi, selon les autorités locales car elle éduque plus d’enfants qu’elle ne devrait. Meï se rappelle très bien de quand cela a commencé à recueillir des nourrissons abandonnés. Nous voyons le chemin que la famille a jalonné depuis le début.
- Le berger et le chevalier :
Balti garde ses neveux et nièces dissipés. Un moment donné, la benjamine perd une dent de lait. De là, des histoires se laissent conter comme « le berger et le chevalier ». Poétique.
- La mangeuse d’âmes :
Wendé, trente-cinq ans, tente de préserver sa fille du voisinage. Une foule haineuse est face à la maison. La police est présente mais n’intervient pas. Les problèmes sont arrivés quand son mari est mort il y a un an. La mère est prise pour cible et cela lui rappelle des souvenirs d’enfance remontant jusqu’à vingt-cinq en arrière.
- Vingt-quatre heures dans le camp de M’Boti :
M’Boti, sept ans, doit se mettre à l’abri car le soleil est à son zénith et sa peau craint le soleil. Il rejoint d’autres enfants dans le hangar, lieu de repas. Tous les jeunes ont été rejetés par la société est le camp « L’éveil » les recueille. Chacun jeune est occupé par une activité. Le récit ne dure pas longtemps : une journée.
- 2050 sur la Terre :
Il n’en reste plus que deux pour l’ultime bataille. Dya ne veut pas s’impliquer dans ce conflit dont la genèse remonte à cinq décennies. Il laisse son premier collaborateur, Phemotea, car il est le superviseur de la répartition des technologies sur les planètes et il est l’investigateur des problèmes sur Terre. Nous découvrons comment, en réalité, les trouvailles et technologies sont arrivés dans la vie des humains.
- Ma couleur :
Elle ignore sa couleur et les membres du comité des souvenirs veulent lui en imposer une. Elle prendrait bien celle du caméléon car il épouse les teintes de l’endroit dans lequel il git. Mais celui-ci refuse l’usurpation d’identité. La suite est magique.
Avis personnel :
Un recueil de nouvelles se passant à différents endroits de la Terre, à différentes époques. Il est agréable de voyager comme ceci.
Parmi les sept, j’en adore « seulement » deux : « ma couleur » et « 2050 sur la Terre ». Pour les autres, il y en a deux dont je n’ai pas compris la fin ; une que j’ai trouvé trop longue pour une nouvelle ; deux que j’ai apprécié lire.
Comme je vous le disais au début, notre sensibilité propre nous fait aimé certaines choses et nous interpellent moins pour d’autres.
Je vous le recommande, tout en vous souhaitant une