Bonjour.
Dans la continuité de mon souhait de guest-blogging, Salema Weyars s'est proposé de se présenter à travers sa passion de l'écriture et de la lecture et son parcours d'auteure.
Bienvenue dans le monde de Salema Weyard.
J’ai toujours adoré écrire, histoire de me débarrasser de toutes ces histoires qui dansaient dans mon esprit. Parmi mes premiers récits, vers mes 11 ans, je me souviens du titre de deux d’entre eux : « La plainte de l’horloge cassée » et « Le manoir aux papillons ». Le second était censé être une histoire d’horreur. Puis, à 12 ans, j’ai créé le personnage de Salema Weyard. Au fil des années, j’ai étoffé son histoire, son passé et ses souvenirs. Peu à peu, sur internet, elle est devenue mon alter ego. C’est donc tout naturellement que je l’ai récupéré comme nom de plume. Je l’ai même déposé à l’INPI, en 2018, tellement j’y tiens. Pourtant, je n’ai jamais rien publié à son sujet. Sachez juste que Salema est une sorcière aux yeux indigo.
Malgré ma passion pour l’écriture et la lecture, je n’ai jamais eu la fibre littéraire. Du lycée à la fac, en passant par ma thèse et ce, jusqu’à ce que je doive arrêter de travailler, j’ai toujours été une scientifique. Et cela peut se percevoir dans la façon de m’organiser ou d’appréhender certaines choses. J’ai aussi remarqué que, lorsque je lisais un roman, je ne m’arrêtais pas forcément sur les mêmes points que d’autres personnes. Et je trouve ça à la fois amusant et intéressant.
Pour moi, mon parcours d’autrice a commencé en 2009, lorsque mon premier vrai roman, « Je ne reviendrais jamais » a été accepté puis publié par une maison d’édition. Après la joie et la fierté, j’ai surtout eu l’impression d’avoir abandonné mon récit. Pour plusieurs raisons, j’ai été déçu et l’envie d’écrire n’était plus là. D’ailleurs, à l’heure d’aujourd’hui, je n’ai jamais rouvert ce livre, alors qu’avec un bon travail de réécriture, je sais qu’il rendrait très bien.
Suite à cet évènement et à mon entrée en Master, j’ai presque totalement cessé d’écrire. De temps à autre je rédigeais une petite fanfiction, comme à l’époque ou quelques petits textes pour moi, mais rien de plus. En thèse, je me suis confrontée à l’univers des publications scientifiques, mais ceci est une autre histoire. Au final, j’ai véritablement recommencé à écrire lorsque j’ai dû arrêter de travailler à cause de mes différentes pathologies chroniques. Ce fut avec joie que j’ai retrouvé ce premier amour, ma plus grande passion si longtemps délaissée.
Bien que j’écrive parfois de la romance (ou que j’en intègre dans mes récits), mon univers est clairement axé autour de l’imaginaire, que ce soit de la fantasy, du fantastique ou parfois du steampunk. La réalité ne m’a jamais vraiment attirée, j’ai toujours préféré rêver. Et dans ces songes, tout comme dans mon projet global, la diversité tient la place d’honneur. C’est important que chacun puisse se retrouver dans un récit, que ce soit par rapport à son handicap, son orientation ou son origine. D’ailleurs, petite anecdote : à leur création, tous mes personnages sont bi. Après, ils choisissent eux-mêmes leur voie … Mais ils en changent rarement.
Par exemple, dans mon dernier roman, « Le Temps dans ses yeux », l’héroïne est bi et son assistant bi et ace. Autre exemple, dans mon premier récit autoédité, « Magnolia », l’héroïne est lesbienne et atteinte d’un handicap invisible.
En parlant de mes récits, en 2019, j’ai publié :
Quatre romances LGBT+ :
- Magnolia : courte nouvelle F/F
- Combat pour vivre : roman M/M
- Il a dit : court roman fantastique M/M
- Avant toi : (sortie fin décembre) préquelle de Combat pour vivre
Une nouvelle fantasy :
- Callista
Un roman steampunk :
- Le Temps dans ses yeux
Tous mes écrits sont disponibles sur Kobo, Bookelis et Wattpad ou au format papier sur demande.
En 2020, j’ai prévu un roman steampunk, un court roman d’angoisse, deux nouvelles fantastiques et un recueil. Je commencerai aussi la création d’un univers pour un projet de 2021. Mais je vous parlerais de tout ça plus tard, sur mon blog.
Je parle beaucoup d’écriture, mais, j’adore lire aussi. Si je devais choisir un seul auteur français, je dirais Amélie Nothomb. Je l’ai découverte il y a plus de dix ans et je ne me suis jamais lassée de son style unique. Sinon, mon auteur préféré, tout genre confondu, est Haruki Murakami. Je suis littéralement fan de son univers, de sa plume et de l’étrangeté de ces romans.
Plus récemment, étant moi-même autoéditée, j’ai commencé à lire les œuvres de mes collègues. Et que de belles surprises ! Désormais, chaque mois, j’investis dans un ou deux ouvrages autoédités, afin de découvrir de nouvelles plumes (comme celle de Rui Chan, dont j’ai déjà dévoré de nombreux écrits), mais aussi d’encourager ce mode de diffusion.
Dans mes lectures, je suis bon public. Je peux aussi bien apprécier une romance sur fond de deuil, comme le magnifique « Entre ciel et Lou » de Lorraine Fouchet que le dernier tome d’Anita Blake … Par contre, je ne me force jamais. Si un livre, de par le style de l’auteur ou son contenu ne me convient pas, je ne le finis pas.
D’ailleurs, en parlant d’autoédition, cela m’a permis de faire de belles rencontres (et de gagner une merveilleuse amie autrice. Coucou Amy !). J’ai eu l’occasion de discuter et de découvrir d’autres auteur·ices ainsi que des blogueuses littéraires et des chroniqueuses. J’ai aussi eu la chance de devenir partenaire de « Escape with a book » qui propose des box mensuelles de livres en autoédition ainsi que des pochettes pour ranger vos ouvrages. C’est une jeune entrepreneuse qui favorise les autoédités et qui fabrique tout elle-même, donc n’hésitez pas !
En tant qu’autrice, si je ne devais vous donner qu’un seul conseil, il s’agirait du suivant : écrivez ce que VOUS voulez. C’est votre histoire et vos personnages. On ne peut pas plaire à tout le monde, alors n’hésitez pas à rester vous-même. Vous trouverez forcément des lecteurs qui apprécient votre univers.
Sachez, surtout pour les plus jeunes d’entre vous, qu’il n’existe pas qu’une seule méthode pour écrire ni de recette magique. Avec ou sans plan, par scène ou par chapitre, chacun a sa propre organisation et sa propre méthodologie. N’ayez pas honte de la vôtre et, plus important encore, ne vous laissez pas influencer par des personnes qui imaginent qu’ils détiennent la vérité unique.
Ecrire, c’est donner vie à une histoire. Ecrire, c’est ne jamais cesser de rêver. Ecrire, c’est merveilleux.
Un grand merci de m’avoir permis de rédiger cette chronique.
Si vous souhaitez suivre mes projets et mes articles voyage/lecture/maladies chroniques, vous pouvez découvrir mon site : https://weyardsalema.com/
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À bientôt.
Salema
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