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Shutdown - @AurelienGrall

Shutdown - Aurelien Grall

Broché : 121 pages

Edition : (30 aout 2019)

 

 

L’auteur :

Financier, enseignant et écrivain, Aurélien Grall publie son premier roman, ALIENOR, l'origine de toutes les haines, en 2014.
 

Spécialisé dans les thrillers à haut degré de réalisme, il récidive fin 2016 avec le Trône de cendre, deuxième roman.

Membre du Club des Auteurs Indépendants, il publie en 2017 la nouvelle "Encore un Noël en Amérique" dans le cadre du receuil collectif "Gourmandises de Noël".

En Juin 2018, il participe à un nouveau receuil du Club des Auteurs Indépendants, "Destinations Inconnues", avec la nouvelle "Eurostar".

 

 

L’histoire :

Imaginez un monde sans électricité, sans smartphones, sans ordinateurs, sans télévision, sans réseaux sociaux. Imaginez un monde où les gens sont condamnés à se regarder, se parler et s’entraider. Ce monde, c’est celui du grand shutdown. La pire catastrophe n’ayant jamais frappé l’Humanité !

Alors que la civilisation humaine est en train de s’effondrer, le gouvernement fait appel aux services de Michael Donovan, astrophysicien et héros de guerre devenu alcoolique après la disparition tragique de sa femme. Au départ réticent, il finit par accepter. Contraint de faire équipe avec la froide Charlotte Von Braun, grand nombre de ses convictions vont se voir bouleversées…

Mais pour sauver le monde, il lui faudra d’abord se sauver lui-même. Où puisera-t-il le courage ? Et d’ailleurs, n’est-il pas déjà trop tard ?

 

 

La structure du récit :

Le récit se déroule sur plusieurs jours, sur fond de monde apocalyptique.

 

 

Le sujet du livre :

Etes-vous plus ou moins accro à votre téléphone et à ses applications diverses et variées ? Avez-vous besoin d’électricité ? Imaginez un monde où la civilisation humaine se retrouverait à l’âge de pierre. Qu’en pensez-vous, de ce monde où chacun pourrait s’entraider ?! J’imagine que ce serait le monde des bisounours, ce monde d’entraide car, malheureusement, l’individualisme l’emporterait. Ici, vous pouvez lire un exemple (parmi tant d’autres) de ce que le genre humain serait emmené à faire.

 

 

Les thèmes :

  • Monde apocalyptique,
  • Morts suspectes,
  • Pluie de météorites,
  • Secret,
  • Non-dits,
  • Rebondissements.

 

 

Les personnages principaux :

Mickael : Nous le découvrons alcoolique. Il pourrait être bel homme mais son visage à la mâchoire carrée et aux yeux bleus est buriné par l’alcool et la détresse. Il se reproche l’enlèvement et la mort de sa femme. Avant, il était expert en astrophysique, une légende du M.I.T. et un pilote de l’US AIR force. Il est persuadé de l’implication des extra-terrestres.

Jack : fils de Mickael. C’est un adolescent abimé à prendre soin de son père depuis la mort de sa mère. C’est une version réussie de son géniteur. Tête blonde aux cheveux ras, de grands yeux bleus déterminé avec une face juvénile.

Stacy : petite sœur de Jack et lycéenne. De grands cheveux châtain aux yeux bleus. Des blessures à l’âme l’ont fait vieillir trop tôt.

Skinner : haut fonctionnaire de l’Etat et ancien patron de Mickael. Il va le chercher car il aura besoin des compétences de l’es militaire.  

Docteur Charlotte von Braun : la trentaine, de longs cheveux bruns, de grosses lunettes rondes, une frêle silhouette et un regard sévère. Avec Mickael, ils seront comme chien et chat. Elle pense à une punition céleste ou à la Terre qui se réveille pour se venger.

Matthew : des yeux bleus et une barbe de trois jours. Un air de geek sociopathe embourgeoisé, une silhouette assez élancé grâce à la pratique régulière du squash. C’est un professionnel aguerri de la finance, toujours connecté avec la dernière technologie et doit apprendre à vivre sans rien. Ils s’inquiètera du sort de sa petite amie et tentera, par tous les moyens, de la retrouver. C’est assez folklo.

 

 

Le décor :

Il se situe à plusieurs endroits aux Etats-Unis, comme à Wenatchee (Etat de Washington) ; la base aérienne de Mac Chord Field (Etat de Washington) ; au commandement général des opérations spéciales, base de Cheyenne Mountain (Colorado) ; le One World Wade Center (NYC).

 

 

La tonalité et l’atmosphère :

Une atmosphère lourde et pesante pour tout à chacun. En effet, comment « survivre » dans ce monde redevenu sauvage ?! Aucun moyen de communiquer avec le reste du monde et en ce qui concerne ses compatriotes proches, il ne faut pas plus leur faire confiance maintenant qu’auparavant. Les premières actions ressemblent a « du chacun pour soi ». Quant aux personnages principaux, nous apprenons, au fur et à mesure de l’histoire, des secrets qui se révèlent machiavéliques.

 

 

Le style :

Le style est percutant car il va droit au but. En effet, l’auteur sait mener ce sujet en profondeur.

L’écriture est fluide, au profit d’une histoire cohérente de bout en bout.

Les personnages principaux possèdent leurs failles et font toutes la différence, grâce à cette part d’obscurité ou d’humanité. Beaucoup d’obstacles feront reculer l’avancée de ces « anti-héros ». Et la finalité qu’ils visaient sera-t-elle atteinte ou pas ?!

L’histoire est tellement prenante que le lecteur ne pourra s’en défaire et la suivra jusqu’à la fin.

L’ensemble est nickel, chose que je n’en attendais pas moins de l’auteur. En aucun cas, je ne fus déçue de ce court roman et est dans la même lignée que ses prédécesseurs.

La fin est surprenante mais, en y réfléchissant un minimum, pas moins étonnante.  

 

 

Avis personnel :

Comme avec les précédents romans de l’écrivain, je fus vite transportée dans les pages. Je ne fus pas déçue de le lire. Il a été peaufiné dans les moindres recoins Aurélien Grall n’a pas à rougir de ses écrits car il sait gérer les codes du genre. Cet ouvrage ne fait que confirmer que la plume du romancier a su m’apprivoiser et me rendre accro à ses mots.

 

Je recommande fortement.

Tag(s) : #Roman, #Auteur, #AutoEdition, #Contemporain, #Climat, #Gaia, #SamediDeCommenter
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