La vie rêvée des chaussettes orphelines – Marie Vareille
Broché : 400 pages
Édition : Charleston (12 juin 2019)
L’auteur :
À force de coucher sur papier (enfin, sur écran…), les récits plus ou moins rocambolesques qui foisonnent dans sa tête depuis qu'elle est toute petite, elle s'est retrouvée à écrire des livres. Il paraît même qu’il y a des gens qu'elle ne connaît pas qui les lisent…
Elle se consacre donc désormais à l’écriture et est l’auteure de trois romans feel-good : "Ma vie, mon ex et autres calamités" (City Editions, 2014), "Je peux très bien me passer de toi" (Editions Charleston, 2015 – 1er Prix Confidentielles 2015) et "Là où tu iras j’irai" (Fayard/Mazarine 2017) ; ainsi que d’un roman jeunesse : "Elia, la Passeuse d’âmes" (2016), qui a remporté 4 prix : celui du meilleur roman jeunesse du Parisien / Aujourd’hui en France, le Prix Pierre Bottero 2017, le Prix de la PEEP Maroc 2017 et le Prix des Dévoreurs 2017.
L’histoire :
En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d'angoisse à l'idée que le drame qu'elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface. Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n'a qu'un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins... étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s'en doute pas encore, mais les rencontres qu'elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l'art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu'à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler son passé ?
La structure du récit :
Le récit se déroule en deux temps : le présent pendant l’automne et l'hiver 2018 et le printemps et l'été 2019, en France ; le passé à Londres en 2011.
Le sujet du livre :
Entre le présent dans une start-up déjantée et le passé qui attend de refaire surface le moment venu, le lecteur pourrait croire qu'Alice n'a pas le temps de s'ennuyer. Mais le lecteur peut se tromper car elle rentre pas dans le moule de l'entreprise et elle s'ennuie le week-end.
Les thèmes :
- amours,
- amitié,
- start-up,
- idées farfelues.
Les personnages principaux :
Alice : elle a les même habitudes et limite psychorigide avec l'emplacement des objets, comme par exemple, sur sa table de chevet. Quand elle angoisse, elle pense à la voix d'Angela qui l'apaise et compte jusqu'à ce qu'elle retrouve une respiration normale. Elle a besoin de rituels pour aller bien. La froideur et la retenue sont les seuls moyens pour cacher ses angoisses. Une mère française et un père américain. Trente-trois ans, cheveux châtains foncés mi-long, toujours attachés en queue-de-cheval trop serrés pour être sexy. A une époque, son sourire était identique à celui de Julia Roberts mais ne souris plus, ne se maquille plus ou très peu. Elle ne s'habille qu'avec des tailleurs noirs ou gris avec des chemises blanc ou bleu.
David : le chat d'Alice. Ses ronronnements et sa présence lui font du bien.
Angela : elle pense que ce départ précipité est dangereux car trop d'émotions, trop de nouveautés à gérer d'un coup. Mais il fallait qu'Alice parte car il n'y avait pas le choix.
Christophe Lemoine : il a mis huit ans pour obtenir une licence à Montréal et, depuis, il a monté dix-neuf start-up qui ont toutes échoué, pour cause de problèmes techniques, financiers, juridique, de piratage,... Mais il ne lâche rien. Il est l'inventeur, entre autre, de la louche de voyage pliable, des draps recyclables. Il semble être un virtuose de l'échec. Cheveux châtains ébouriffés dans un désordre qui ne doit rien au hasard, un look du parfait hupster, un regard brun honnête et amical.
Jérémy Miller : l'associé de Christophe. De premier abord, plutôt désagréable. Un regard pénétrant, des cheveux bruns coupés court et une barbe sombre de quelques jours font ressentir le bleu limpide de ses yeux. ancien développeur sénior chez Google, intelligent, possède une petite fortune grâce à son travail et brillant. C'est le contraire de Christophe, qui est un grand loser du monde du web.
Victoire : une métisse à la peau caramel de vingt-quatre ans. C'est une stagiaire webmaster et dévelopeuse informatique. Plutôt du genre spontanée, franche sans filtre et insolente.
Reda : vingt-huit ans. C'est un graphiste, webdesigner et community manager. Il est voûté malgré son mètre quatre-vingt-dix. Il est plus intéressé par les RTT, les tickets-restaurants et autres qua par le travail en lui-même.
Le décor :
Il se situe principalement à Paris, dans l'appartement d'Alice, les locaux de EverDream et les rues parisiennes pour le présent et Londres dans les flash back.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère que je ne serais définir car j'avais l'impression de lire les mêmes journées, à quelques détails près. Il me manque un peu d'action car la tonalité me paraissait lisse.
Le style :
Le style est fluide et bienveillant pour les personnages.
L’écriture ,de bout en bout, est cohérente mais ne m'a pas prise sous son aile car j'ai cette sensation d'être restée au bord du chemin. Dans le présent, je ne me suis pas sentie concernée alors que dans le passé, j'étais captivée car le lecteur découvre peu à peu Alice car nous lisons sa vie à travers son journal nommé Bruce (comme Bruce Willis).
Les personnages possèdent cette part de casser car ils ont, plus ou moins, des cicatrices liées à leur passés. .
L’histoire ne m'a pas totalement passionnée, hormis le passé puisqu'il révèle le mystère entourant Alice.
L’ensemble est mitigé pour moi.
Avis personnel :
Comme vous avez pu le constater, mon avis est mitigé. L'ensemble est trop long (car met du temps à s'établir) et limite ennuyeux, par manque de nouveautés et d'actions. Certes, Alice possèdent deux facettes liées mais rien (ou presque) ne m'a fait ressentir quelque chose.
Tout ce que je peux vous conseiller, c'est de lire le roman, pour vous faire votre propre avis.