L’amour est dans le chaï – Tamara Balliana
Broché : 296 pages
Edition : Montlake Romance (3 décembre 2019)
L’auteur :
Depuis le succès de son premier roman, The Wedding Girl, publié en autoédition, Tamara Balliana a continué à écrire des comédies romantiques, développant au fil de ses romans un univers léger et contemporain qui séduit ses lectrices. Elle vit dans le Sud de la France avec son mari et ses trois filles.
L’histoire :
Une romance à consommer sans modération.
Léonie, aspirante actrice dont la carrière n’a jamais réellement décollé, est de retour dans son village natal de Cadenel. Désabusée, elle n’a d’autre choix que de remplacer sa sœur Laetitia, en congé maternité, au domaine viticole où celle-ci travaille. Mais dès son retour, elle tombe nez à nez avec Enzo, son voisin d’enfance qu’elle a toujours détesté. Comme un fait exprès, alors qu’elle pensait qu’il avait lui aussi quitté la région, leurs chemins ne cessent de se croiser. Heureusement, Léonie peut compter sur le soutien de ses nouvelles amies du clan des célibataires malgré elles pour lui redonner le sourire.
Alors que Léonie trouve peu à peu ses marques dans cette nouvelle vie, il ne reste qu’une seule ombre au tableau : Enzo. Comment faire pour s’en débarrasser ? Ou alors une trêve est-elle possible entre eux ?
La structure du récit :
Le récit se déroule sur plusieurs semaines, en pleine immersion dans la vie de Léonie. Nous suivons pas à pas son retour dans son sud natal et ce ne sera pas de tout repos pour elle. Nous voyons principalement le point de vue de Léonie mais, parfois, le lecteur peut découvrir celui d’Enzo. Je fus surprise par certaines de ses pensées, mais dans le bon sens du terme.
Le sujet du livre :
Quand Léonie retour « au pays » pour remplacer sa sœur aînée, le temps de son congé maternité, elle ne se doute pas de ce qui va lui arriver. Elle qui ne souhaite qu’éviter son pire ennemi, elle ne fait que de le croiser et le voir. Ils sont comme chien et chat, à ne pas s’entendre pour un sou, être sarcastique l’un envers l’autre et j’en passe des meilleurs. Son petit séjour va virer au cauchemars. Le malheur des uns fait le bonheur des autres car, pour le lecteur, son calvaire prête à sourire.
Les thèmes :
- Amitié,
- Amour,
- Famille,
- Feel good,
- Retrouvailles,
- Vignoble,
- Jeu du chat et de la souris.
Les personnages principaux :
Léonie : Blonde aux yeux bleus. Une sœur ainée, Laëtitia et une sœur cadette, Léna. Ses rêves de voir son nom en haut de l’affiche d’une pièce de théâtre ou d’un film à succès ne se sont pas encore concrétisés. Revenir vivre à Cadenel est en partie abandonner ses rêves. Elle s’en veut de cet échec et la proposition de Laëtitia de la remplacer à son poste de travail tombe à pic.
Enzo : face à Léonie, il a un regard méprisant et noir comme un expresso mais aussi grincheux, désagréable et une allure débraillée. Un physique méditerranéen. Il travaille au Domaine des Manons car c’est le nouveau maître de chaï depuis un mois. Ex voisin et c’est le pire ennemi de Léonie depuis toujours. Il a toujours pris un malin plaisir à l’embêter dès le plus jeune âge. Pour la petite anecdote, leurs mères ont accouché d’eux en même temps et elles sont supers copines.
Tristan : une plastique irréprochable, une barbe bien entretenue, des yeux bleus pétillants et une chevelure blonde. C’est un géant par la taille. Il est solaire, charmeur et tiré à quatre épingles. Quand il voit Léonie faire sa tête des mauvais jours, il aura tendance à lui tirer les vers du nez pour qu’elle parle. C’est un homme au top.
Le club des célibataires : Oriane, Elena et Romy. Ce sont d’anciennes connaissances de lycée de Léonie. Grâce à ce trio, elle ne s’ennuiera pas hors du travail. Ce sont trois filles aux caractères faciles à vivre.
Le décor :
Il se situe dans une commune du sud de la France. Cadenel est un petit village typique du Var, avec son vieux centre dominé par le clocher de l’église, sa vue commerçante et ses vignobles qui font la fierté des villageois. Nous retrouvons Léonie à divers endroits : dans le bar du coin (avec le club des célibataire), le Domaine des Manons, …
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère teintée d’humour, de bonne humeur, de scènes à mourir de rire, tout en collant un sourire aux lèvres du lecteur. Les personnages y sont pour beaucoup car ils sont haut en couleurs. Lors d’une scène du livre, je me suis rappelée une publicité pour une célèbre marque de soda. Pour savoir à quoi je fais référence, le lien est en bas de cette chronique. Cette atmosphère est fraiche, légère, pétillante et donnant de la bonne humeur. Nous retrouvons en coup de vent certains personnages du roman « Quand l’amour s’en mail », pour mon plus grand plaisir.
Le style :
Le style de l’auteur est une ode à la joie et la bonne humeur. En effet, elle trouve les bons sujets qui nous transporte et nous fait oublier la réalité. A la fin du roman, nous ne pouvons que vouloir une chose, lire d’autres romans de l’auteur.
Les personnages sont bien trouvés et se complètent parfaitement. Chacun apporte sa pierre à l’édifice et donne une note teintée de bonheur et de bien-être. Ils donnent tous ce petit quelque chose à l’histoire, la rendant unique. Cette dernière rend enthousiaste le lecteur car il ne souhaite qu’une chose : connaître la prochaine péripétie de Léonie quand la précédente se termine.
La fin est bien trouvée et me plait bien.
L’ensemble est une bulle de douceur dont le lecteur ne peut vouloir quitter.
Avis personnel :
Tamara Balliana est une auteure écrivant des comédies romantiques. Pendant longtemps, je suis passée à côté de ses romans car je ne suis pas spécialement une fan de ce genre. A force de voir la couverture d’un de ses romans sur ma liseuse en mode veille, je me suis dit « pourquoi pas ?! ». Bien m’en a pris car je fus scotchée à ce roman. Et dans ces cas-là, je lis un autre roman du même auteur, pour confirmer ou non, mon emprise au style d’écriture. Je peux dire que les romans de l’écrivaine me plaisent et j’ai toujours le sourire jusqu’aux oreilles quand je commence un nouveau roman. L’amour est dans le chaï n’a pas dérogé à la règle car il reste dans la lignée de ses prédécesseurs : une pépite à l’état brut qui se lit d’une traite.
Je recommande très fortement.