La vague – Brice Bigaré
Broché : 184 pages
Edition : (29 aout 2018)
L’auteur :
Il vit toujours en Lorraine où il prend plaisir à situer une partie de ses histoires.
Fasciné - apeuré - par les univers apocalyptiques et post-apocalyptiques, il débute en 2012 l'écriture de son premier roman, Reset, et le publie en 2016. La suite est toujours en projet.
En 2017 est publié Epicentre, un spin-off à Reset.
La Vague, publié en 2018, est son troisième roman.
L’histoire :
Imaginez.
La journée s’achève, vous venez de quitter votre travail et vous profitez des embouteillages pour réfléchir, pour divaguer. Vous vous demandez ce qu’il y a dans le réfrigérateur, ce qui va passer à la télé et comment vous occuperez votre soirée. Vous pensez à vos petits problèmes du quotidien, à ce boulot qui ne vous plaît pas. Vous êtes préoccupé(e) au point de ne plus observer les gens dans leur voiture autour de vous.
Vous devriez. Ils sont en train d’apprendre qu’il ne vous reste plus qu’une semaine à vivre.
La structure du récit :
Le récit se déroule sur plusieurs jours, commençant à J-7 avant l’arrivée de Kathairosis.
Le sujet du livre :
Quand le héros apprend presque par hasard la mauvaise nouvelle après un accrochage avec une voiture, quoi faire et comment réagir ?!
Il n’est pas évident de se dire que rien ne va rester après le dénouement tragique. L’humanité se perd et n’a plus rien de civilisée. Tout va de mal en pis. Pendant la dernière semaine, nous suivons le narrateur dans ces derniers jours.
Les thèmes :
- Impact climatique,
- Fin prochaine de l’humanité,
- Science-fiction,
- Monde apocalyptique et post apocalyptique.
Les personnages principaux :
Rémy : trente-cinq ans, dessinateur industriel. Il compte démissionner de son poste (soi-disant de rêve, se situant à dix minutes de chez lui, avec une paye correcte, des collègues ultra arrangeants) car il en a marre. Mais il repousse toujours l’échéance. En sortant du travail, il s’arrête à un feu tricolore, se fait emboutir par derrière par une automobiliste et apprend, via la radio de la dame, la mauvaise nouvelle. Finalement, pas besoin de démissionner.
Le décor :
Il se situe à Metz et alentour. Au début, le lecteur ne connait que l’appartement du narrateur puis voit l’extérieur quand l’immeuble prend feu.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère teintée de solitude, de fin du monde approchant, de suicides collectifs, de pillage, de meurtres gratuits, … Le lecteur suit les états d’âme du narrateur au fur et à mesure des jours passant et face à cette fin du monde. Cette épreuve dévoilant le pire de l’humanité, je vous laisse imaginer l’ambiance. D’autant plus que beaucoup en veulent aux dirigeants d’avoir caché cet état de fait depuis plus de trois ans et sans rien faire pour éviter la future catastrophe.
Le style :
Le style de l’auteur est une première pour moi mais ce style ne m’a pas su m’hypnotiser comme j’aime l’être. Je ne me suis pas sentie incluse dans l’histoire.
Le point de vue d’un humain face à une future catastrophe mondiale imminente dans cette histoire est intéressante mais rien n’a pu m’intriguer.
Dans mon ressenti, le personnage principal manque de fond car il n’est pas décrit dans sa façon d’être et sa façon de faire.
Paradoxalement pour moi, l’ensemble est bien écrit mais il m’a manqué plusieurs choses pour que je puisse être totalement captivée. J’avais l’impression d’être à l’écart de cette « aventure » alors que j’aime me retrouver au cœur de l’histoire avec les personnages principaux.
Avis personnel :
J’aime lire, de temps en temps, ce genre littéraire car cela me permet de réfléchir, sans prise de tête, sur la vie de l’humanité quand elle prend certaines décisions et pas d’autres face à certaines situations. Ici, je n’ai pas pu faire comme d’habitude. Une fois fini ma lecture, je suis restée dubitative un court instant puis je suis vite passée à une autre lecture.
Lisez-le et faites-vous votre propre avis.