ReValite – Julia Galindo
Broché : 266 pages
Edition : Julia Galindo (29 octobre 2019)
L’auteur :
Julia Galindo a eu un parcours atypique avant de publier « RéValité ». Du Club Med à L'Armée, d'une maison en Lorraine à une villa sur la Côte d'Azur en passant un mobilhome, elle a roulé sa bosse aux quatre coins de la France et dans de nombreux pays. Véritable touche à tout, elle a enfilé la casquette de professeur de danse, décorateur d’intérieur, agent immobilier ou encore pilote d’hélicoptère, mais elle ne pensait pas un jour écrire un livre.
Lectrice boulimique, elle part en quête d’une fiction à suspense qui aborde le thème des dérives de la génétique et des neurosciences avec des punchlines à la Janet Evanovich, un univers aussi riche que ceux de Sarah J Maas, une fluidité à la Guillaume Musso, l’action d’un Tom Clancy et un pied dans la réalité à la Dan Brown. Avec autant de critères en tête, elle fait chou blanc. Gaïa et ses compagnons prennent alors d'assaut son imaginaire et commencent à lui souffler leur histoire. Après plusieurs années à les écouter, elle s'est enfin décidée à leur donner vie. Elle les met en scène dans les aventures de Gaïa. Des récits pour curieux utopistes, qui mêlent sciences, action et légèreté... à la Julia Galindo. Pour en apprendre plus sur les coulisses de RéValité, vous pouvez visiter son site web
L’histoire :
Se réveiller sans aucun souvenir dans une chambre d’hôpital et devoir compter sur un SDF pour apprendre son identité, passe encore.
Être le cobaye d’une organisation secrète qui essaye de vous éliminer depuis qu’elle ne peut plus vous contrôler, ça commence à faire.
Mais craquer pour un Don Juan qui vous rend nymphomane, nourrir une mégère acariâtre, avoir un aveugle tyrannique sur le dos et devoir empêcher un savant fou de poursuivre ses expériences de manipulation génétique. Là, c’est trop !
Il est temps de passer à l’action et d’arrêter de prendre ses rêves pour la réalité…
Été 2018, Gaïa se réveille amnésique mais avec la capacité de ressentir les émotions d'autrui. Au son des cigales, de la campagne orangeoise à la Costa Brava, elle part à la chasse.
Ses souvenirs, le consortium transhumaniste qui les lui a volés, un trafiquant sans scrupules aux velléités d’eugénisme, des papillons dans le ventre… Que va-t-elle attraper dans ses filets ?
La structure du récit :
Le récit se déroule sur plusieurs semaines.
Le sujet du livre :
Une héroïne pas comme les autres qui nous est présentée. Amnésique, possédant un nombre incalculable de « talents » et ressent de l’empathie pour les autres. Il lui est impossible de lui mentir car elle ressent toutes les émotions des autres (bonnes comme mauvaises). A essayé de retrouver son identité, elle attire à elle une organisation pas très catholique. Cela entrainera, bien malgré elle, ses proches dans une spirale sans nom.
Les thèmes :
- Amnésie,
- Mafia,
- Couverture,
- Domaine médical,
- Amitié,
- Société obscure.
Les personnages principaux :
Gaïa : touche au but dans la rénovation des suites du « Mas de Gaïa ». Le sauvetage apparait comme un projet viable. Elle a des pensées qui l’étonne et se demande d’où elles puissent venir. Dans la soirée, sans prévenir, elle tombe dans un black-out puis se réveille à l’hôpital pour voir que des hommes veulent certainement la tuer. En s’enfuyant comme une guerrière, elle va faire la connaissance d’un SDF qui la connait. A deux, ils vont s’en sortir ou essayer. Elle ne se rappelle de rien et va essayer de comprendre son amnésie et retrouver sa mémoire. Trente-trois ans, 1m69, une morphologie en sablier, svelte mais athlétique, brune aux yeux noisettes.
Blaise : brun ténébreux aux yeux sombres, cheveux courts et bien coiffés, un bronzage parfait, une musculature à de damner, prends soin de lui et de son apparence. Il cache bien son jeu.
Alliocha : SDF de 2m13, costaud. Un léonberg l’accompagne. C’est un circassien, de la famille des Bouglione, rom sinté, il descend des Ursanas une branche pakistanaise de montreurs d’ours. En France, on les appelle des manouches. Petit fils illégitime d’Achille Zavatta. Il a grandi dans un cirque mais suite à une bagarre qui a mal tourné, il a été banni. Depuis il fait la manche, en attendant de trouver une solution pour retrouver honneur et dignité. Le hasard fait bien les choses (ou pas) car Gaïa lui propose un contrat de travail, tout en étant logé, nourri et blanchi. Châtains aux yeux couleurs caramel au beurre salé, peau basanée avec une teinte cuivrée.
Iéléna : serbe. Elle a grandi dans un petit village où les gens étaient trop pauvres pour s’acheter des médicaments. Sa mère et sa grand-mère étaient guérisseuses. Grande, fine, longue chevelure arrivant à mi-cuisse, blonde tirant vers le blanc. Sa rencontre avec Gaïa n’est pas commune.
Béa : petite et menue, une coupe pixie, de grand yeux bleus pétillants qui lui dévorent le visage, une apparente fragilité démonté par le dynamisme qu’elle dégage. Avec une copine, elle forme un duo de violoncelle et harpe électriques.
Le décor :
Il se situe dans le sud de la France, dans la région d’Orange. J’entends encore le bruit des cigales. Même si leur bruit est dépaysant, je préfère le cri des mouettes J Quelques incartade à cette région, notamment en Espagne.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère teintée de mystères, d’amnésie, de découvertes diverses et variées, de relations plus ou moins étonnantes. Je ne vous dis pas tout pour ne pas vous spolier. Je fus comme Gaïa, à la recherche de cette identité perdue, d’étonnement face à certaines émotions ou certaines scènes.
Le style :
C’est le premier roman que je lis de l’auteure. Un style plaisant à lire et que j’aurais encore plaisir à relire avec d’autres romans.
Plusieurs personnages interviennent dans l’histoire, ayant chacun une importance plus ou moins capitale. Impossible de rester stoïque face à eux, obligé de réagir d’une manière ou d’une autre.
L’histoire est bien trouvée.
Pour l’épilogue, légèrement déçue car je m’attendais à tout sauf à celui-ci. C’est une de ces fins me laissant l’impression qu’il manque quelque chose d’important ou d’essentiel. A moins qu’il n’y ait une suite et j’en ai pas connaissance. Dans ce cas, mea culpa à l’auteure.
L’ensemble est bien construit et cohérent dans son ensemble.
Avis personnel :
Une lecture prenante du début jusqu’à la presque fin. C’est un thriller qui dévoile ses secrets au fil de l’eau et maintient en haleine jusqu’au bout. Que demander de plus ?! Rien.
Je recommande.
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