Un croc dans la grosse pomme – Magalie Garçon
Nombre de pages : 282
Édition : 08 décembre 2019
L’auteur :
L’histoire :
Driiiiiiiiiiiiing 30 janvier 2016, 3 h 45. Le réveil sonne l’heure de ton envol pour New York City, d’une durée de sept mois ou plus, tu n’as pas pris de billet retour. Tu as l’air drôle, tout stressé en ce matin de départ. Tu es loin de t’imaginer que, bientôt, tu passeras ton permis de conduire américain, que ton patron mangera ses chips avec du peanut butter, et que tu te feras arrêter par la police. Et d’autres évènements encore qui, heureusement ou malheureusement pour toi, auront bien lieu. C’est bon, tu as tout ? Dis au revoir à tes proches, mémorise l’adresse du bric-à-broc que tu loues avec sept colocataires inconnus, et file ! Le réveil a sonné depuis quelques minutes déjà, il manquerait plus que tu nous mettes en retard. Toute ressemblance avec des situations ou personnes réelles est… normale. Dans cette aventure, on est tous dans le même « avion ».
La structure du récit :
Le récit se déroule sur plusieurs mois.
Le sujet du livre :
L’auteur témoigne, à travers ce roman, de son expérience d’expatriation. Entre ses aventures, ses mésaventures, ses anecdotes et réflexions sur la société américaine, nous voyons comment elle évolue dans ce pays.
Les thèmes :
- voyage,
- aventures,
- expatriation,
- découverte.
Les personnages principaux :
la narratrice : elle part pour plusieurs mois aux États-Unis dans le cadre de ses études. Angoissée par le départ, elle prendra plus ou moins ses marques, avec les us et coutumes de ce pays "inconnu".
Le décor :
Il prend ses quartiers à Brooklyn, États-Unis.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère remplie de découvertes, de partages avec les colocataires et avec les collègues.
Le style :
Je n'ai pas accroché avec le style de l'auteure. En effet, elle témoigne de son expérience (une bonne chose) mais en employant la deuxième personne du singulier. Ce procédé ne m'a pas convenu car pourquoi employer le "tu" et non pas le "je" ?! Après tout, c'est son expérience et non pas celle de quelqu'un d'autre. Certes, cela peut permettre à certains lecteurs de se projeter mais ce n'est pas une généralité. J'aurai préféré qu'elle emploi le "je" ou qu'elle imagine un personnage la représentant. Chaque expérience est différente et chacun vit l'expatriation à sa manière.
L’histoire est intéressante mais la façon de la présenter m'a plutôt déranger. Que l'écrivaine partage son expérience est une bonne idée mais il aurait plus judicieux avec l'emploi de la première personne du singulier.
Le personnage principal vit pas mal de choses pendant ses mois d'expatriée.
L’ensemble est bien écrit dans l'ensemble sauf pour le pronom personnel.
Avis personnel :
Un roman qui se lit bien pour ceux qui ne seront pas gênés par une partie du style qui m'a dérangé.
Faites vous votre propre avis.