Bonjour.
Qu’est-ce qu’une rentrée littéraire ?!
C’est une période commerciale concentrant un grand nombre de parutions de nouveaux livres et qui a lieu chaque année entre fin août et début novembre. Pourquoi particulièrement cette période ?! Les éditeurs sont malins car ils veulent certainement profiter du bouche-à-oreilles quelques mois avant Noël, une période où beaucoup de ventes peuvent se faire. Une autre raison est pour les mettre en pole position pour l’obtention d’un prix littéraire car nombreux sont ceux qui se déroulent pendant la même période. L’ajout d’un bandeau sur la couverture d’un livre (prix Goncourt, par exemple) peut inciter plus de lecteurs à l’acheter (personnellement, je les fuis).
Lisez-vous les articles du style :
- les x livres à lire en 2020,
- quels livre pour cet été / cet hiver / … ?
- les meilleurs livres du moment ?
- les x romans les plus attendus de la rentrée,
- les coups de cœur de tel magasin,
- et autres.
Etes-vous curieux de voir quels sont les livres mis en avant dans ces articles ?! Est-ce certains livres vous font de l’œil ?
Je vous avouerai que j’ai tendance à fuir ces articles comme la peste. Pourquoi, pourriez-vous me dire ?
J’ai tendance, en effet, à me braquer car j’ai le sentiment que l’on me « force » à lire ces livres, sous différents prétextes. Réaction bizarre, étonnante, … pourriez-vous pensez. Ce n’est pas entièrement faux. Mais d’un autre côté, cela m’est déjà arrivé de me laisser tenter mais j’ai vite déchanté car, pour le peu de fois que j’ai essayé l’expérience, je fus déçue. Peut-être que les romans ont été « survendus ».
L’avantage est que ce type de promos est bien pensé pour mettre la lumière sur les ouvrages et faire rencontrer le lectorat avec les nouveautés.
L’inconvenant est que les romans sont peut-être « survendus », selon les articles.
Avant 2016, je regardais très peu ce type d’articles et j’allais flâner dans les librairies et médiathèques pour « rencontrer » les nouveautés ayant le plus de chance de me « séduire ».
Depuis 2016, je ne le fais plus (sauf exception pour les auteurs dont je connais déjà la plume comme Guillaume Musso, Harlan Coben, Franck Thilliez, Bernard Werber et Jean-Christophe Grangé) car c’est cette année-là que j’ai commencé à connaître l’autoédition.
Parfois, je vois que l’autoédition est malmenée et je ne comprends pas pourquoi. Certaines phrases me sont restées en mémoire : « il y a à boire et à manger dans l’autoédition », « c’est fade », « Sans intérêt ». Malgré que cela me mette en rogne, je n’ai jamais répondu à ce type de messages car la plupart de ceux qui les écrivent ne supporte pas, à priori, que l’on veuille partager une discussion / un débat neutre pour échanger.
Si je devais intervenir, ce que j’aurai à leur dire est simple : c’est peut-être le cas mais ce n’est pas le monopole de l’autoédition car il en est de même avec l’édition. J’ai même l’impression que certains auteurs édités ont une plume de moins en moins intéressante au fur et à mesure de leurs carrières (à cause de la pression pour sortir un roman régulièrement, peut-être).
Une différence entre auteurs édités et auto-édités est la proximité. Il est plus difficile de partager ses impressions avec un édité qu’avec un auto-édité.
Et vous ? Que pensez-vous de la rentrée littéraire ?! Etes-vous un.e adepte de cette rentrée ?!