Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

1/ Si vous étiez un livre, vous seriez ?

Celui que j’écris. Parce qu’il est en construction, parce qu’il cherche ses mots, parce qu’il raconte, parce qu’il se guérit et parce qu’il attend le mot fin pour enfin clore l’histoire. C’est tout moi, aujourd’hui. Son nom ? Pourquoi es-tu restée ? Ce livre est un témoignage certes mais je le veux avant tout un message pour une autre, pour les autres. Mille fois, je me suis demandé si me raconter était ce que je voulais. Parce qu’écrire sur soi, sur son passé n’est pas chose facile, il faut accepter d’exposer son vécu. Le message ne peut passer que de cette façon. Alors avec ce livre, on pense, on répare et on tente de tirer un trait.

 

2/ Si vous étiez un genre littéraire, vous seriez ?

Je serais une romance. J’ai toujours aimé les romances. Du rêve ? Certainement. Qu’est-ce qu’une romance aujourd’hui ? C’est croire, c’est voir, c’est accepter et respecter l’autre. Au diable peut être la romance qui colle au mariage ou aux enfants, la romance c’est l’histoire de deux personnes, c’est savoir raconter l’amour, l’attachement, la distance et l’éloignement. La romance ne commence pas à l’instant où le cœur palpite, lorsque tu trouves que l’homme d’en face à de beaux yeux ou deux tablettes de chocolat. La romance : c’est quand les mots se bousculent, tu perds l’appétit, tu ne sais pas quoi dire. Pour la fin, ça sera le même rythme mais de manière différente. La romance doit être lumineuse et sombre. C’est ça la vérité, alors je mettrai tout, tout.

 

3/ Pourquoi avoir créé un blog ?

J’ai créé un blog parce que j’ai découvert celui d’une blogueuse sur Facebook. Je la connaissais depuis plusieurs années par le biais d’un forum sur internet. Puis, un jour, elle se lançait, je la suivais et j’aimais beaucoup ce qu’elle faisait. J’aimais lire mais à un rythme pas vraiment soutenu parce que ma vie personnelle ne me le permettait pas. Et puis, à 40 ans, j’ai voulu faire quelque chose qui me passionnerait, la lecture, les livres a été une évidence. Écrire des chroniques sur internet, pourquoi pas !

Il peut arriver de vouloir dire, raconter et même proposer tes idées mais si, en réponse, on te désapprouve, te dicte ou même t’ignore, à quoi bon ! Parler dans le vide chez toi ou sur la toile, peu importait sauf qu’allier la création, l’imagination, le style et le design, c’était que du bonheur et depuis je ne l’ai jamais regretté et n’y renoncerai pour rien au monde parce que c’est moi, parce que j’aime ça, parce que j’évolue et je me découvre. Il était temps, non ? 

 

4/ Comment trouvez-vous des idées littéraires (hors lecture roman) à mettre sur votre blog ?

Alors là ! C’est une bonne question ! Je ne suis pas sure d’avoir la réponse. Les idées me viennent comme ça… Mes idées littéraires hors lecture roman, c’est le journal des blogs littéraire, c’est le salon du livre virtuel du journal des blogs littéraires et mon univers écriture. Pour moi, tout est idée de partager, donner la parole, informer… Et continuer… Le blog est la base de tout. Il est important pour moi. Le journal ? L’idée m’est venue en rentrant chez moi, à pieds. Mon compagnon m’avait dit que j’étais tout à fait capable d’organiser un salon du livre dans ma ville. Il y a un an, je n’étais pas assez assertive pour y croire. Il me parlait de son passé dans un journal, les articles, les rencontres, informer, se rassembler et surtout diffuser… J’ai souri, il m’a dit : Quoi ? Le journal des blogs littéraires est né ce jour-là. Pareil, pour le salon du livre virtuel. Le salon du livre de Paris était pour moi un rêve et une revanche à la fois parce que l’on me l’avait interdit. J’étais tellement déçue, tellement. J’ai accusé le coup, j’ai appelé mon compagnon en vidéo : J’ai une idée !

Il m’a répondu avec un petit air qui paressait appréhendé  ma réponse. Je vais faire le salon du livre virtuel avec les auteurs qui devaient être présent à Paris. Il m’a soutenu et m’a confirmé que c’était une belle idée.

Pour moi, tous ces projets  ne sont pas dans l’idée de parler de mon blog ou de moi. Le blog est mon identité. Tout le reste, c’est parce que ça m’amuse, ça marche ou ça marche pas, peu importe. Je ne cours pas après les abonnés, je ne veux ni imposer, ni forcer. Les idées littéraires sont des projets, toujours…toujours en mouvement car il représente l’avenir : La semaine suivante, le mois prochain, dans un an, un but…Je vais toujours vers l’avant dorénavant.

 

5/ Des auteurs viennent ils vous proposer un de leurs romans pour le chroniquer ?

Oui et j’avoue avoir beaucoup de retard. L’année a été difficile, je n’ai pas lu comme je l’aurai voulu. C’est ce qui a été certainement le plus dur à accepter ces derniers mois. J’avais enfin toute la liberté de lire au rythme que je voulais et pourtant j’étais un peu perdue par mes démarches, les changements. Combien de fois m’en suis-je voulu de ne pas avoir avancé dans mes chroniques, dans mes lectures. Les livres devant toi t’attirent tellement mais en même temps lorsque tu n’as pas la tête à ça, autant attendre pour ne pas le faire à moitié, s’investir comme j’aime le faire. Sauf que les mois passaient très vite. Récemment, on m’a contacté. Deux ou trois auteurs m’ont informée qu’il serait nécessaire que je donne une date pour leur calendrier. Je crois que pour chacun, en ce moment, avoir un calendrier est illusoire. Je ne peux me projeter dans un mois, dans six mois ou même dans deux semaines. J’ai deux ados, un déménagement à prévoir, des démarches toujours en cours, des rdv médicaux, un livre à écrire, un salon du livre à terminer et un journal à continuer, à côté la lecture mais à mon rythme et selon mon envie. Ce n’est pas parce que ta bibliothèque est remplie que tu ne liras pas ? Le livre pour moi est intemporel. Il est là à ma portée et je le lirai c’est ça une lectrice. Pas de contrat, le délai je fais au mieux, certains auteurs le savent. Depuis deux ans, j’ai toujours dit oui à presque tout le monde car pour moi chacun est une découverte. Je demandais peut être en retour la confiance que certains m’ont attribué avec gentillesse mais d’autres ne savent pas qui tu es, ce que tu fais. On m’a dit chacun à ses problèmes, je le sais et j’ai toujours essayé d’être présente pour remonter le moral des autres, rebooster…  Depuis un an, mes problèmes sont un cauchemar.Si je te raconte dans l’imagination, je te dirais : regarde autour de toi, tout ce que tu as, tout ce que tu touches. Tu vois ta cuisine avec tout le nécessaire pour préparer tes petits plats, ton bureau, ton canapé, ton lit, tes souvenirs, tes vêtements. Et si demain, tout brûlait, un incendie te ravage tout, tu as juste le temps de sauver quelques trucs… On te dira : T’es vivante c’est le principal mais tu fais quoi maintenant si tu dois tout reconstruire, tout racheter avec rien ? T’es libre ? Non, pas tout à fait, les lois te rappellent à l’ordre, pas le droit de faire ci, t’imposer à faire ça…

A côté ? Il y a une ombre, elle n’est pas loin.

 

6/ Êtes-vous en contact avec des auteurs via les réseaux sociaux ?

Oui, pour des échanges sur un SP, pour une interview. Il y a une amie qui me manque beaucoup, on a moins échangé depuis plusieurs mois, je le déplore. Je ne sais pas, quelque fois le temps est aussi un adversaire en fait.

 

7/ Avec quel auteur aimeriez-vous avoir une longue discussion ? Sur quel sujet ?

A vrai dire, tous les auteurs ont quelque chose à raconter et je suis très intéressée par l’échange.

Michel Lussey est un auteur que j’aimerai rencontrer parce que je pense qu’il a beaucoup à m’apprendre et parce que l’on parlerait certainement de tout, de la vie, des livres, de l’écriture…

Il y a aussi Armel Job que je respecte beaucoup et que j’aimerais beaucoup écouter me parler de l’écriture et de la vision du roman.

 

8/ Allez-vous à des salons du livre ?

J’ai été au salon du livre de Mons en novembre 2019. C’était magique ! Je ne me suis jamais sentie autant à l’aise dans un endroit.

 

9/ Si, par magie, vous vous revoyiez jeune, que vous diriez-vous ?

La vie n’est pas un roman. Tu dois l’écrire, l’observer. Fais une liste de projets, de rêve et réalise-les. Si tu peux pas, c’est pas grave mais ne subit jamais. Ne te laisse pas influencer, trompe toi si tu veux tant que tu gardes tes objectifs, ta personnalité et ta vie entre tes mains.

 

10/ Si, par magie, vous voyez votre vous futur, écouteriez-vous ses conseils ?

Je ne sais pas. La vie n’est pas parfaite, on apprend de ses erreurs. Enfant, tu n’écoutes pas l’adulte qui te met en garde. Pourquoi le faire des années plus tard ? Aujourd’hui, j’ai une vie que je ne pouvais même pas penser cinq ans auparavant, alors je préfère la vivre avec tous ses moments de bonheurs, de périodes peut-être moins magiques parce que rire, rêver, pleurer : c’est te démontrer que tu vis tout. Descendre une pente te permets de gagner de l’assurance puis la remonter te fais gagner e la confiance. On a jamais assez de tout cela car les problèmes et les joies ne sont pas les mêmes à 20 ans, à 40 ans ou à 60 ans. Il faut savoir accepter que ça fait partie du jeu.

 

11/ Êtes-vous ami(e) avec d'autres blogueuses / eurs ?

J’ai eu des échanges avec deux blogueuses dont toi.

 

12/ Faites-vous des rencontres entre blogueuses / eurs ?

Non, je n’ai jamais rencontré de blogueuses/eurs , j’ai failli à Mons mais on ne s’est pas trouvées. Je me suis aperçue là-bas que certaines se connaissaient, se retrouvaient.

J’espère que toi et moi, nous nous rencontrerons, dans un prochain salon du livre. Paris ? Certainement.

 

Je te remercie pour cette interview et te félicite pour ton travail. Tu es une amoureuse de la littérature, ça passe par tes chroniques, tes articles. Tes partages sur les réseaux sociaux, joyeux et à la fois impatiente lors du partage de ta chronique. Cette transformation en une petite fille heureuse lors de l’arrivée d’un nouveau livre. Tout ce que tu partages fait plaisir à voir ! Bravo !

 

Tag(s) : #Interview, #Décalée, #Blogueuse, #Blog
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :