Le jour des cendres – Jean –Christophe Grangé
Nombre de pages : 366
Edition : Albin Michel (mai 2020)
L’auteur :
Grand reporter indépendant, Jean-Christophe Grangé a collaboré à différentes agences de presse puis a co-fondé sa propre agence, L and G. Auteur de reportages d'aventures et de reportages scientifiques, il collabore avec la presse française et étrangère. Parmi ses reportages les plus importants, on compte Nomades (série de six reportages sur les derniers peuples nomades dans le monde) Les Seigneurs des îles (série sur les milliardaires qui ont choisi de vivre sur une île), Le Trésor de Prusse (découverte des partitions originales des plus grands musiciens allemands, cachées dans un monastère polonais par les Nazis ) L'Homme bionique (plongée dans les systèmes informatiques intégrés au corps humain) ou encore Pharaons Noirs, retour vers le passé (premier reportage numérique qui reconstruit les mystérieuses pyramides de la civilisation koushite).
Jean-Christophe Grangé est également scénariste pour le cinéma.
L’histoire :
Dans un monde de pure innocence, quel peut être le mobile d'un tueur ? Dans une communauté sans péché, comment le sang peut-il couler ? À moins qu'à l'inverse... Le coupable soit le seul innocent de la communauté.
Le nouveau thriller de l'auteur des Rivières pourpres.
La structure du récit :
Il se déroule sur plusieurs jours.
Le sujet du livre :
Des meurtres en rapport avec une communauté religieuse. Une enquête difficile puisque cette communauté vit en marge de la société actuelle. Les apparences peuvent être trompeuses (ou pas).
Les thèmes :
- Communauté,
- Meurtres,
- Enquêtes,
- Alsace,
- Vin,
- Religion.
Les personnages principaux :
Ivana : une saisonnière pour les vendanges tardives. En début et en fin de journée, elle est transportée, avec les autres saisonniers, dans un camion entre le domaine et le campement à l’extrémité nord du domaine. Mais elle n’est pas une simple saisonnière.
Marcel : saisonnier, une allure patibulaire, tout en étant sympathique. C’est un ancien taulard, la trentaine, un teint blême, un visage tirant en longueur. Dans ce visage trop creux pour être honnête, il a ce regard chafouin des voyous qui rêvent de se la couler douce au soleil et passent la plupart de leur temps en centrale.
Jakob : il dirige le travail de production. Petit et rondouillard. Il supervise le processus de vinification, de la récolte jusqu’à la mise en futs pour le vieillissement. Une voix de sirop et son sourire coincé aux commissures, à tout à fait le profil du dictateur sournois.
Pierre Niémans : il est un des rares membres de l’OCCS (Office Central contre les Crimes de Sang), spécialistes des homicides bizarres et des mobiles tordus. Il sera dépêché de Paris pour résoudre le meurtre à proximité d’une communauté.
CNE Stéphane Desnos : comme son nom ne l’indique pas, c’est une femme gendarme, affectée en Alsace, près de la communauté. Le temps de l’enquête, elle fera équipe avec le flic parisien, Pierre. La trentaine, bien en chair, carrément sensuelle. Un corps musclé, bien proportionné.
Le décor :
Il se pose en Alsace, dans une communauté religieuse et à proximité.
Des règles élémentaires à suivre : porter le costume traditionnel et la coiffe de prière ; ne jamais toucher des matériaux synthétiques ; renoncer au téléphone portable, ordinateur et à tout instrument électronique (pour les étrangers) ; ne pas porter de montre ni de bijoux ; ne jamais consommer un aliment qui ne soit pas directement issu du domaine ; ne jamais couper l’ombre d’un autre avec son corps.
La majeure partie du domaine abrite des vignobles. Au centre, le Diocèse regroupe les fermes et les infrastructures des Emissaires. L’ensemble est strictement privé et aucun étranger n’a le droit d’y pénétrer. Seule exception à la règle, le moment des vendanges, où les anabaptistes n’ont pas le choix : pour récolter à la main le raisin en temps et en heure, il leur faut embaucher des saisonniers durant deux semaines.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère obscure, liée aux différents meurtres dont il est difficile d’enquêter et de trouver le ou les coupables. La communauté ne fait absolument pas confiance aux étrangers et cela rajoute une couche pour une tonalité énigmatique.
Le style :
Connaissant déjà le style de l’auteur, je bavais d’envie de lire ce roman. Une fois en mains, je l’ai lu à vitesse grand V. Je retrouve bien là son style unique et que j’apprécie. J’ai vite accroché à a façon d’écrire et sait très bien mener les intrigues qu’il installe ici et là. Les rebondissements sont toujours à couper le souffle.
L’histoire est une vraie tuerie, au sens propre comme au figuré. Elle est remplie de mystères, de suspens et de rebondissements. Elle mène par le bout du nez le lecteur.
Les personnages savent captiver, cacher leur jeu et m’ont rendue dingue.
L’ensemble est très prenant à lire et m’a hypnotisé jusqu’au bout. J’étais à fond dans l’histoire et ne faisait, sans cesse, des hypothèses. Parfois, je me suis casser les dents avec certaines hypothèses et pas loin avec d’autres.
Avis personnel :
Ma lecture fut rapide mais comment faire autrement : l’auteur sait me captiver avec ses intrigues qu’il distille comme il se doit. Ma seule déception est de l’avoir fini trop vite et hâte d’en commencer un autre car je n’ai pas totalement tout lu de l’écrivain (il me reste quatre romans à connaître).
Je recommande très (très) fortement.
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