Le manège des fées – Mickael Benetruy

12 Octobre 2020

Le manège des fées – Mickael Benetruy

Nombre de pages : 241

Edition : Librinova (2 juin 2020)

L’auteur :

Mickaël Bénétruy, né en 1987 et originaire du Doubs. Après avoir travaillé pendant dix ans dans l'industrie horlogère puis médicale, il se reconvertit comme assistant maternel pour pouvoir profiter pleinement de ses deux enfants. Vivant en Suisse depuis plusieurs années, il consacre son temps libre à sa famille et à l'écriture.

L’histoire :

Exploitée par un réseau mafieux durant sa sombre enfance, Léna est une jeune femme solitaire au caractère bien trempé. Employée dans une agence de détectives privés, son quotidien est bouleversé le jour où son patron est victime d'un accident et que Simon, un jeune homme originaire de Genève, sollicite son aide après la découverte de mystérieuses photographies dans la demeure de son grand-père. De la Suisse à Paris, en passant par le Vexin, Léna et Simon se retrouvent très vite embarqués dans une enquête qui va mettre à jour de terribles secrets...

La structure du récit :

Il se déroule sur plusieurs jours. Le présent se situe en 2019 et quelques sauts de puce dans le passé, à différentes années.

Le sujet du livre :

Une jeune femme, atypique et détective privée, va voir son travail mis sens dessus dessous, suite à l’admission à l’hôpital de son patron (on ne dit pas merci aux chauffards bourrés faisant un délit de fuite). Sa rencontre avec Simon, le client devant rencontrer le boss sera contacté par Léna et leurs vies sera chamboulée à tout jamais.

Les thèmes :

Enquête,
Filature,
Lieux obscurs,
Rebondissements,
Belles mécaniques.

Les personnages principaux :

Léna : jeune femme rousse de vingt-trois ans et détective privée. Arrivée dans cette agence par un enchaînement de circonstances improbables. Elle prend en filature des maris infidèle et aimerait varier ses filatures. Contente d’être motarde dans les rues de Paris. Un mètre soixante-cinq, cinquante kilos. Au début, elle logeait dans des hôtels miteux puis elle est venue « squatter » le débarras de l’agence car les loyers parisiens sont trop élevés pour elle. Avec le boss, pendant les soirs de matchs de la NBA, elle a l’habitude d’encourager Boston en mangeant des sucreries en tout genre et boire quelques bières.

Martin Freeman : patron de Léna et ami proche. La voix rocailleuse. L’agence « Freeman Investigations » est situé en plein cœur du vingtième arrondissement de Paris, dans un petit coin tranquille et avec une grande enseigne lumineuse. Son véritable nom est Idriss Moukandjo. Juste avant la rencontre de son futur client, il sera victime d’un chauffard de la route bourré et se retrouvera patient des soins intensifs de l’hôpital universitaire de Genève.

Simon Meyer : de taille moyenne, dans la vingtaine, plutôt beau garçon au look BCBG et porte des lunettes lui donnant un style de premier de la classe. Son grand-père est atteint d’Alzheimer et en rangeant sa maison, il a trouvé des documents particuliers qui lui font solliciter les services de Freeman Investigations.

Jacques Daval : SDF dans la soixantaine, il dégage une impression de force et de solidité, une carrure de rugbyman, un visage taillé à la serpe et épaisse barbe poivre et sel, un chapeau Borsalino noir qu’il ne quitte jamais. Plusieurs surnoms lui collent à la peau comme « Le Prophète », « Père Daval », révérend Jacques », …, dû à l’importance qu’il accorde à sa foi en Dieu et aussi qu’il se trouve souvent dans l’église St Germain de Charonne ou à ses abords.

Le décor :

Pour les besoins de l’enquête, le décor se déplace dans différents lieux entre la France et la Suisse.

La tonalité et l’atmosphère :

Une atmosphère typique des romans policiers : des enquêteurs, une enquête (forcément !!!), des suspects pas très net, des mystères et des rebondissements tenant en haleine. Je ne sais pas pour vous mais j’adore cette ambiance où mon esprit de déduction est titillé et mis à « l’épreuve ».

Le style :

Une première avec le style de l’auteur et je fus intriguée tout le long de l’histoire.

L’histoire est bien trouvée, bien déroulée et bien maitrisée dans ses intrigues et ses rebondissements.

Les personnages sont, plus ou moins, écorchés par la vie ou leur travail respectif. Mais avec le temps, les cicatrices se fermeront pour se faire oublier.

La fin et l’épilogue nous montrent qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Car elles sont souvent trompeuses. Et ça, j’adore me faire tromper dans l’élaboration de mes hypothèses.

L’ensemble est bien maitrisé car il « ballade » les lecteurs en lui faisant faire des hypothèses, qui s’avèreront erronées ou pas trop loin de la vérité si ce sont des « experts ».

Avis personnel :

Pour une première lecture avec le style de l’auteur, je ne fus pas déçue. Il est vrai qu’il peut m’arriver d’être frileuse pour connaître de nouveaux auteurs mais si le résumé du roman est bien écrit, ce dernier saura me charmer pour m’inciter à me lancer dans la lecture du livre. Ici, je suis contente de m’être fait charmer et hâte de connaitre les autres romans de l’auteur.

Je recommande fortement.