Hunger games : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur - Suzanne collins

Hunger Games : la ballade du serpent et de l'oiseau chanteur – Suzanne Collins

Nombre de pages :  604

Edition : Pocket Jeunesse (20 mai 2020)

L’auteur :

Suzanne Collins a écrit de nombreuses sériés télévisées pour enfants, avant de se consacrer à l'écriture de romans. Hunger Games est sa deuxième série pour la jeunesse. Elle vit avec sa famille dans le Connecticut, aux États-Unis.

L’histoire :

Dévoré d'ambition
Poussé par la compétition
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix

C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l'arène, ce sera un combat à mort.
Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l'affection grandissante qu'il ressent pour sa candidate, condamnée d'avance ?

La structure du récit :

Le récit se déroule sur plusieurs mois.

Le sujet du livre :

Coriolanus Snow, jeune homme bien sous tout rapport (en apparence) et issue d'une famille anciennement prestigieuse et cachant son manque d'argent sous des apparences trompeuses. Il ne lui reste plus que sa grand-mère et sa cousine. Il  tentera par tout les moyens pour relever sa famille sous les feux des projecteurs.

Les thèmes :

• famille,
• besoin de renouveau,
• amitié,
• trahison,
• rencontres,
• ambition.

Les personnages principaux :

Coriolanus Snow : l'héritier de la maison Snow, autrefois prestigieuse, même si elle habitait tout en haut de l'immeuble le plus cossu du Capitole, est aussi pauvre que la racaille des districts. Il se prépare à la cérémonie des moissons. Une silhouette athlétique, une excellente posture.

Tigris : cousine de Coriolanus. Une silhouette maigrichonne. Sans être une beauté, elle dégage une douceur, une vulnérabilité qui incite aux abus. Guère portée sur les études, elle a renoncé à l'université à sa sortie de l'académie afin de poursuivre son rêve de devenir couturière. Elle est censée être en apprentissage mas sa patronne l'utilise plutôt comme une sorte d'esclave personnelle.

Grand-M'dame : grand-mère de Coriolanus et de Tigris. Une voix de soprano chevrotante, chante horriblement faux et légèrement en retard. 

Doyen Casca Highbottom : l'homme accrédité de l’invention des Hunger Games. Jadis, doté d'une certaine prestance, il s'est avachi, le verve d'un somnambule, les yeux dans le vague, dopé à la morphine. Il ne porte pas dans son cœur Coriolanus et est à l’affût de la moindre erreur du jeune homme, pour mieux l’éjecter dès que possible.

Lucy Gray Baird : cheveux sombres et bouclés, une jolie voix. Elle fait partie des tributs du district douze, avec Jessup.  Elle est affilié au douze mais une des dernières gens du voyage : les Corveys, des artistes de scènes, des musiciens et chanteurs. son mentor : Coriolanus, pour le plus grand désespoir de ce dernier.

Le décor :

Il se situe entre le Capitole et le District douze.

"Cœur de Panem" est l'hymne du Capitole. 

La première année du conflit Corio avait cinq ans et Tigris, huit ans.

La journée noire où les districts rebelles avaient encerclés le Capitole, bloquant son approvisionnement pendant deux ans. Cette journée est une date funeste dans les districts car c'est le jour de la moisson. Vingt-quatre tributs (un garçon et une fille), issus de chacun des douze districts vaincus, désignés par le sort pour se battre jusqu'à la mort, dans le cadre des Hunger Games. Tout cela est fixé par le traité de la Trahison, qui avait mis fin aux jours obscurs de la rébellion des districts. C'était l'un des nombreux châtiments que devaient endurés les rebelles. Pour la première fois, le capitole a décidé d'attribuer des mentors à chaque tribu, pour rendre l’événement plus attractifs. Vingt-quatre mentors parmi les vingt-quatre meilleurs élèves de l'Académie.

La tonalité et l’atmosphère :

Une atmosphère inexistante, manquant de piquant, retombant aussi vite qu'un soufflé. Et encore, ce dernier a essayé de monter mais pas ici.  Électro-encéphalogramme plus que plat du début jusqu'à la fin.

Le style :

Je connaissais forcément le style de l'auteure puisque j'ai lu et sur-kiffé la trilogie. Par contre, ici, j'ai plus l’impression que l'auteure l'a juste écrit pour l'argent et en bâclant ce préquel.

Les personnages manquent sacrément de profondeur, sont sans âme, impossible de s'attacher d'une manière ou d'une autre. Impossible aussi de détester les méchants car ils n'ont pas ces petits quelque chose que j'adore détester.

L’histoire est sabotée, expédiée, torchée, bousillée et j'en passe. Elle est sans intérêt et n'apporte rien à la trilogie. Tout ce qu'elle fait, c'est qu'elle est à la limite de saborder la trilogie.

Pour l’épilogue, rien de nouveau. Désespoirs et désespérance.

L’ensemble n'apporte rien de rien à la trilogie. Préquel inutile.

Avis personnel :

Un préquel à ignorer de toute urgence.

A la base, je m'attendais à ce qu'il apporte sa touche à la trilogie et amène quelques éclaircissements à la trilogie. Ici, la jeunesse de Coriolanus alourdi la trilogie et n'apporte rien du tout.

Lisez le en l'empruntant, pour vous faire votre propre avis.