Les promises - Jean-Christophe Grangé
Nombre de pages : 653
Édition : Albin Michel (8 septembre 2021)
Format : broché
L’auteur :
L’histoire :
Les Promises, ce sont ces grandes Dames du Reich, belles et insouciantes, qui se réunissent chaque après-midi à l'hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du Champagne, alors que l'Europe, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, est au bord d'imploser.
Ce sont aussi les victimes d'un tueur mystérieux, qui les surprend au bord de la Sprée ou près des lacs, les soumettant à d'horribles mutilations...
Dans un Berlin incandescent, frémissant comme le cratère d'un volcan, trois êtres singuliers vont s'atteler à l'enquête. Simon Kraus, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, toujours prêt à faire chanter ses patientes. Franz Beewen, colosse de la Gestapo, brutal et sans pitié, parti en guerre contre le monde. Mina von Hassel, riche héritière et psychiatre dévouée s'efforçant de sauver les oubliés de Reich.
Ces enquêteurs que tout oppose vont suivre les traces du Monstre et découvrir une vérité stupéfiante. Le Mal n'est pas toujours là où on l'attend.
La structure du récit :
Il se déroule sur plusieurs jours, au gré de l’enquête du trinôme disparate (un nazi et deux psys).
Les thèmes :
- nazisme,
- deuxième guerre mondiale,
- psychologie et psychiatrie,
- meurtres d'épouses de Haut dignitaire nazis,
- enquête dans l’enquête.
Les personnages principaux :
Simon Kraus: psychiatre mis se présente comme psychanalyste. Il ne prend jamais de notes car il a un micro dissimulé sous son bureau enregistre chaque séance. Il aime crayonné, en douce, les portraits de ses patientes. Un dessinateur amateur. Il y a un royaume secret à proximité de son bureau, là où il enregistre toutes les séances, pour ses chantages. Il a beau être brillant, passionné, dévoué même, à ses recherches sur l'onirisme, il n'en restait pas moins un être cynique, amer, qui a un comte à régler avec les autres.
Franz Beewen : il fait partie de la Gestapo. D'origine très modeste, un père ancien fermier et fut soldat de la première guerre (victime du gaz moutarde et est devenu dément).
Minna van Hassel : directrice de l'asile de Brangho dont fait partie le père de Franz comme patient. Née baronne, elle a tourné le dos à cette fortune pour devenir psychiatre et se consacrer aux laissés-pour-compte. Ses parents aristocrates, communistes et millionnaires) ont fui aux États-Unis. Célibataire sans enfants, alcoolique au dernier degré, une frêle silhouette d'un mètre soixante.
Le décor :
Il se déroule en plein Berlin, à l'aube de la deuxième guerre mondiale. Une ambiance liée à la guerre.
La tonalité et l’atmosphère :
Le style :
Avis personnel :
Un roman avec une intrigue et des personnages manquant de profondeur et de réalisme. J'ai connu mieux de l'auteur.