Pris dans la toile - Alex Sol

Pris dans la toile - Alex Sol

Nombre de pages : 239

Édition : Alex Sol (24 janvier 2022)

Format : numérique

L'auteur :

Alex Sol est une autrice autiste de SFFF et de thriller, passionnée par les nouvelles technologies. Dans une autre vie, ou peut-être dans un univers parallèle, elle aurait été ingénieur, pour pouvoir créer et concevoir les objets du futur. Manque de pot, elle a fait un BAC L et des études de graphisme. Alors, aujourd’hui, c’est à travers ses histoires qu’elle imagine le futur. Ses personnages se trouvent souvent sur le spectre de l’autisme.

L'histoire :

Plongez dans un huis-clos angoissant où seule la vérité pourra vous apporter la lumière.

Six personnes se réveillent ligotées dans une pièce sombre. Elles n'ont aucun souvenir d’avoir été enlevées.
Au fur et à mesure qu’elles reviennent à elles, chacune réalise peu à peu que sa présence n’est pas due au hasard.
Dans la pièce : un seau et une bouteille d’eau.
Pas de nourriture.
Pas de message.
Pas de porte, ni de fenêtre : aucune issue visible.
Seulement une caméra qui les observe.

La structure du récit :

Dans un huit clos, sans fenêtre et sans visite, il est difficile d'estimer une durée pour les personnages, ainsi que pour le lecteur.

Les thèmes :

- huit clos,

- six otages,

- points communs,

- besoin de se libérer.

Les personnages principaux :

Assane : quand il se réveille, il se sent tout engourdi et gelé. Assis sur une chaise, des liens auteur des poignées, ligotées et attachées sous une table ronde. Ses cuisses sont maintenues à la chaise. Dans la vie, il est artiste peintre et ne sortait plus beaucoup, ces derniers temps.

Stéphane Lebas : cadre dans une grande entreprise, en gérant une cinquantaine de techniciens. A la limite d'être macho, grande gueule et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Proche de la soixantaine ayant un peu trop abusé des choses.

Marc : environ soixante-dis ans, des cheveux gris, en costume trois pièces marron luxueux. Il travaillait dans une université de droit et d'économie, ainsi qu'à l'école de sciences politiques.

Officier Aslaxanov Rashed : policier avec une allure trahissant son métier. Une voix slave, proche des deux mètres, brun, coupés court.

Vivienne Marshall : jolie rousse ayant l'habitude de commander et d'obtenir des réponses. en même temps, elle est juge. Femme menue et nerveuse.

Charlotte : brune habillée en noir. Elle a fait des études d'infirmière mais est serveuse.

David : de fines mèches grises dans des cheveux ébènes et raides. Une peau olive et pâle. Procureur.

Le décor :

Il se situe dans un huit clos angoissant. La pièce sombre est éclairée seulement par la lumière verte de l'éclairage de secours. Longue d'environ dix mètres par six de large. La table et les chaises sont les seuls meubles. Les murs sont d'une couleur grise foncé. Une caméra observe les otages.

La tonalité et l'atmosphère :

Une atmosphère où le huit clos est bien détaillé, sans trop en faire. Les prisonniers, comme les lecteurs, s'imagine ou peuvent s'imaginer, que le kidnappeur est dans la pièce. Tout est fait pour que l'angoisse s'installe et cela marche. Toute une armée de questions s'installent au fur et à mesure et les réponses sont donnés au compte goutte.

Le style :

Dans le genre thriller psychologique, la plume de l'autrice s'y est donné à cœur joie, pour mon plus grand plaisir. Ce n'est pas forcément facile d'écrire dans ce genre car il faut savoir créer un monde unique, sans perdre le lecteur mais l'auteure a réussi haut la main. Elle est passée à travers des clichés du genre. Les personnages sont bien décrits et l'histoire tisse sa toile autour du lecteur, ne se rendant compte de rien (ou alors, il amène la toile plus vite à lui, qui sait ?).

Avis personnel :

Un roman captivant à souhait, des secrets non-dits à souhait et des rebondissements au top. A lire le soir ou la nuit pour être totalement dans l'ambiance. Je recommande fortement.