In tenebris – Maxime Chattam

In tenebris  – Maxime Chattam

Nombre de pages : 608

Édition : Pocket (11 mars 2004)

Format : broché

L’auteur :

Maxime Chattam fait au cours de son enfance de fréquents séjours aux États-Unis, à New York et surtout à Portland (Oregon), qui devient le cadre de L'Âme du mal. Après avoir écrit deux ouvrages (qu'il ne soumet à aucun éditeur), il s'inscrit à 23 ans aux cours de criminologie dispensés par l'université de Saint- Denis. Son premier thriller, Le 5e Règne, publié sous le pseudonyme Maxime Williams, paraît en 2003 aux Éditions du Masque. Cet ouvrage a reçu le prix du Roman fantastique du festival de Gérardmer.
Maxime Chattam se consacre aujourd'hui entièrement à l'écriture. Après une trilogie composée de L'Âme du mal, In tenebris et Maléfices, il écrit Le Sang du temps (Michel Lafon, 2005) puis Le Cycle de l'Homme et de la Vérité en quatre volumes – Les Arcanes du chaos (2006), Prédateurs (2007), La Théorie Gaïa (2008) et La Promesse des ténèbres (2009) – aux Éditions Albin
Michel. Sa série Autre Monde a paru chez le même éditeur, ainsi que Léviatemps (2010), Le Requiem des abysses (2011), La Conjuration primitive (2013), La Patience du diable (2014), Que ta volonté soit faite (2015), Le Coma des mortels (2016), L'Appel du néant (2017), Le Signal (2018) et Un(e)secte (2019).

L’histoire :

Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, entre autres sévices, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait ces photos, toutes ces photos... Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se tâche dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c'était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel... Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres. Ce suspense qu'on ne peut lâcher va changer votre perception de la nuit !

La structure du récit :

Le récit commence à New York, à l'hiver 2002. Il se déroule sur plusieurs jours, où la quête des inspecteurs de police sera de faire arrêter les agissements d'un tueur en série.

Les thèmes :

- tueur en série,

- victimes mutilées,

- enquête difficile,

- possibilité d'une secte aux participants restreints.

Les personnages principaux :

Annabel O'Donnel : trentenaire à la peau mate et ses cheveux font penser à une origine africaine, métisse ou quarteronne. Sur les photos, elle ressemble à Angela Basset mais, en vrai, ressemble à Angelina Jolie avec une peau plus mate. détective au 78e precint (commissariat de quartier) de Brooklyn depuis quatre ans. Elle sera sur l'affaire d'un tueur en série.

Jack Thayer : équipier d'Annabel et devenu un ami, un confident. réputé pour ne jamais perdre de temps et être d'un aplomb inébranlable. Quadragénaire nerveux, les cheveux poivre et sel. C'est un battant, dynamique et un penseur. Féru de poésie et de théâtre. 

Joshua Brolin : Ancien inspecteur du département de police de Portland, de la division d’enquêtes criminelles. Trente-et-trois ans, taille moyenne, athlétique et plutôt mignon. Châtains aux yeux noisettes et, parfois, des lunettes. Sa dernière enquête l'a fait s'éloigner de la police et est devenu détective privé dans les affaires de disparitions (depuis deux ans). Il habite Portland, Oregon mais se déplacera à NYC, pour les besoins d'une enquête.

Larry Salhindro : ancien collègue de Joshua et il lui donnera quelques tuyaux pour l’avancée de son enquête.

Tueur en série : il parait saisissable mais c'est tout le contraire. Les apparences sont trompeuses.

Le décor :

Il débute à NYC puis il se déplace aux gré des besoins de l'enquête d'Annabel et de Joshua.

La tonalité et l’atmosphère :

Elle est noir, très noir. C'est à se demander comment l'auteur trouve l'inspiration pour montrer la noirceur des tueurs en série dans ses romans. L'enquête cache bien son jeu car elle possède des ramifications complexes et emmène ses lecteurs au fin fond des ténèbres de l'enfer sur Terre.

Le style :

Maxime Chattam possède cette prose, faisant que je suis prise dans ses filets. Il sait parfaitement me captiver dès le début et ce, jusqu'à la fin, sans interruption. Sa plume m'a gardé captive sans pause tout le long de ma lecture. Il a cette faculté de nous faire croire que tout est joué dans les premiers chapitres, où le meurtrier semble être attrapé et neutralisé et la réalité est tout autre.

L’écriture s'adapte très bien au genre littéraire du "thriller" : un psychopathe plus que cinglé, des enquêteurs à l’affût de tout, pour tenter de l’arrêter au plus tôt, des victimes ultra abîmées et des rebondissements au compte goutte et à juste dose.

Les personnages principaux sont bien décrits, profond et, pour une bonne partie, attachants. Par tous, évidemment car impossible de s'attacher au tueur en série.

L’histoire est bien trouvée, bien écrite et développée. Elle m'a tenue en haleine du début jusqu'à la fin et les rebondissements sont bien conçus et raccord avec l'histoire.

L’ensemble est tellement captivant que j'ai lu en roman en trois jours.

Avis personnel :

Pendant longtemps, une de mes belles-sœurs a tenté de me convertir aux romans de l'auteur car elle sait que le thriller est mon genre littéraire de prédilection. Et que je ne pourrai pas résister à la plume du romancier.

J'ai sauté le pas pour commencer par le début. Et, en effet, ce deuxième roman de la première trilogie m'a autant plu que le premier tome et m'intrigue pour aller découvrir la fin de la trilogie. Je pense que je continurai avec les romans suivants.

Je recommande fortement.

EDIT : ajout de Bordeaux et Salon du livre de Paris. Bonjour à tous, Entre deux chapitres d'écriture je vais sortir de ma tanière pour venir à votre rencontre. Il n'y a pas mille dates et ville...

http://www.maximechattam.com/blog/