Les sentiers de la vérité – Francis Van Gured

Les sentiers de la vérité – Francis Van Gured

Nombre de pages :  323

Édition : Librinova (20 décembre 2022)

Format : numérique

L’auteur :

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L’histoire :

Jeune homme sans histoires, Andréa Davenport est retrouvé inanimé au beau milieu de la nuit à la bibliothèque Sainte-Geneviève, à Paris. Il ne doit son salut qu’au courage d’un témoin anonyme qui prétend avoir assisté à son lynchage. Les policiers comprennent très vite qu’il s’agit d’une exécution ratée portant la signature du Groupe Ariane. Cette mystérieuse organisation promet une série d’assassinats à travers l’Europe à des fins de déstabilisation politique. Très rapidement pourtant, celui que tout le monde considérait comme une victime se voit pointé du doigt. Les incohérences de son récit, mais aussi divers éléments compromettants ainsi qu’une effroyable vidéo apparue peu de temps après son évasion du commissariat, viennent confirmer les craintes des enquêteurs. Traqué de toutes parts, Andréa Davenport réalise qu’il est pris au piège d’un jeu qui lui échappe, et dont il ne maîtrise absolument rien, pas même les règles. L’art, l’histoire et surtout les échecs, sont au cœur des indices que lui a laissés son adversaire. Il n’aura d’autre choix, pour prouver son innocence, que de poursuivre la partie. De nombreuses vies, à commencer par la sienne, sont en jeu…

La structure du récit :

Le récit se déroule sur plusieurs jours, en suivant à la trace Andréa. Un voile mystérieux l'entoure et le lecteur se demande où se trouve la part de vérité et la part d'incertitude.

Les thèmes :

- enquête,

- voile mystérieux,

- sociétés secrètes,

- manipulations,

- secrets.

Les personnages principaux :

Andréa Davenport : un visage étroit avec des traits tout en finesse, blond comme les blés et des yeux d'un vert intense. Lors d'une partie d'échecs un peu particulier, il se fait tabasser. Il refuse de coopérer avec la police. Nous n'arrivons pas réellement à déterminer sa part d'innocence et de culpabilité.

CDT de police Zaldiri : massif et paraît petit malgré son mètre quatre-vingt. La soixantaine des cheveux blancs et une posture voutée le faisant paraître plus âgé. Il sera de l’enquête mêlant Andréa.

CDT Bursalino : collègue et binôme de Zaldiri. Un physique de colosse, en étant une montagne de muscles d'un mètre quatre-vingt-seize. Une gueule de cinéma avec des cheveux gominés.

David Bowens et Jonathan Tillmann : dirigeant et bras droit d'une société d'un genre particulier. Ils possèdent, tout deux, un coup d'avance sur les policiers  en charge de l’enquête Andréa Davenport. Pourquoi ? Comment ?

Le décor :

Il se déplace à plusieurs endroits, à l’international. Chaque lieux a son importance et apporte son lot de surprises, de mystères et de rebondissements.

La tonalité et l’atmosphère :

Elle me fait penser au film "Le fugitif" avec Harrison Ford. Certes, c'est un film qui date un peu (1993) mais cela n’empêche qu'il y a quelques parallèles qui m'ont plu. En effet, le personnage principal du film, comme dans le roman, doit se cacher de tous et tenter de trouver des preuves de son innocence dans ce que les autres peuvent l'accuser. Il est acculé de partout et, quand il doit se déplacer, il doit ruser comme ce n'est pas permis. Elle est bien écrite et décrite, permettant au lecteur de s’intégrer parfaitement à l'histoire.

Le style :

Pour une première fois, avec la plume de l'auteur, ce fut un essai réussi. Il a su maîtriser son histoire de bout en bout, en y insérant la bonne dose de mystères, de rebondissements, des personnages intriguant pour rendre l'ensemble additif.

Avis personnel :

Un thriller plein de promesses tenues. Je recommande.