D'ici là, porte toi bien – Carène Ponte

D'ici là, porte toi bien  – Carène Ponte

Nombre de pages :  329

Édition : Pocket (18 juin 2020)

Format : broché

L’auteure :

Lauréate du Prix e-crire au féminin, Carène Ponte est aussi l’auteur du blog Des mots et moi. Après Un merci de trop (2016), elle publie Tu as promis que tu vivrais pour moi (2017), Avec des Si et des Peut être (2018), D’ici là, porte toi bien (2019), Vous faites quoi pour Noël (2019), Et ton cœur qui bat (2020) et Vous faites quoi pour Noël ? On se marie (2020) tous chez Michel Lafon . Son dernier roman, La lumière était si parfaite, paraît en 2021 chez Fleuve éditions. L’ensemble des ouvrages de Carène Ponte est repris chez Pocket.

L’histoire :

Quoi de mieux que quelques jours dans un hôtel de luxe tout neuf pour se remettre d'aplomb ?
Elles sont six femmes à s'y rendre pour cette semaine d'inauguration. Elles ne se connaissent pas, n'ont pas le même âge, pas la même vie, mais elles vont se croiser, parler, partager leurs émotions, s'épauler parfois au cours de ce séjour si particulier pour chacune.
Pas facile de se faire plaquer devant l'autel, d'espérer chaque jour un enfant qui ne vient pas, ou de savoir qu'on va bientôt perdre la mémoire... Mais en donnant sa chance à la chance, l'espoir pourrait renaître !

La structure du récit :

Il se déroule sur sept jours de vacances dans un endroit de rêve, sept jours inoubliables que les six personnages féminins n’oublieront pas.

Les thèmes :

- vacances,

- couples,

- familles,

- non-dits,

- secrets,

- rebondissements.

Les personnages principaux :
Jessie : en couple avec Jérémy. Il fait la gueule car elle a oublié leur anniversaire de mariage. Elle travaille dans la finance. A trente-deux ans, elle est une obsédée du contrôle, ne laisse rien au hasard et tout est programmable. Il lui met un ultimatum de dernière minute : elle part seule en vacances pour réfléchir à leur couple.

Samya : son mari a été infidèle et a fait un abandon dans leur couple pendant un temps. Il est revenu et ils vont tenter de recoller les morceaux pendant leur semaine de vacances. Une fillette ensemble.

Apolline : a trente-trois ans, elle se désespère de na pas être mère. Depuis quatre ans, elle tente différentes choses pour l'être mais rien ne marche. Son mari souhaite qu'ils se rapprochent pendant les vacances car ils se sont éloignés. 

Geneviève : elle a organisé un grand repas de famille pour fêter les cinquante ans de mariage avec "son" Paul. Cinq enfants, 13 petits enfants et un arrière petit enfant. Ils se sont tous cotisés pour que Geneviève et Paul fassent enfin leur lune de miel.

Mia : à dix-neuf ans, elle cherche activement un travail car ses parents l'ont mis à la porte dès qu'ils ont su qu'elle été enceinte et que le père de son enfant l'a lâchement abandonné. son petit bout a maintenant quatorze mois. Elle vit dans un studio pas très loin de son boulot au camping.

Alison : elle court hors de la mairie en robe de mariée et en pleurs, s'installe à la va-vite dans sa voiture et roule sur les chapeaux de roues pour rejoindre (seule) le camping où elle était censée être avec "son jeune mari". Serait ce un mal pour un bien ?!

Le décor :

Il est planté dans un établissement de luxe : l’Avenue du parc (Resort and SPA on the beach).

C’est une résidence de vacances de haut standing ouvrant ses portes le 15 juin.

Situé au sein d’un parc à la végétation luxuriante, au bord d’une plage de sable fin, dès bungalows à thèmes, trois restaurants, une salle de spectacle, quatre piscines chauffées, un espace SPA, une conciergerie, un héliport.

La tonalité et l’atmosphère :

Elle suit six femmes (entre 19 ans et 75 ans), avec différentes vies et d'accident de parcours (mais sans tomber dans le cliché de la caricature) qui leur incombent. Les personnages sont attachants. Elles ne se connaissent pas, n’ont pas le même âge, elles vievent a mille lieues les unes des autres et ne se sont jamais croisées. Un point commun : toutes a un moment important de leur vie.
L’écriture est assez légère, fluide et sans prise de tête. L'avantage est qu'il n'y a aucun temps mort.

Le style :

En comparaison avec "La lumière était si parfaite", ce roman est plus réaliste dans l'histoire personnelle des personnages. Nous suivons six personnages féminins, ayant des raisons différentes d'être à "L'Avenue du Parc". Elles ne pas toutes se croiser et / ou se parler. Chacune va en rencontrer une autre et cela leur permettra de débloquer certains choses chez l'autre.

Avis personnel :

Un roman agréable à lire. Je recommande fortement.