Mort d'un clone - Pierre Bordage
Nombre de pages : 301
Édition : Au diable vouvert (12 janvier 2012)
Format : broché
L’auteur :
Pierre Bordage est lauréat du Grand prix de l’imaginaire pour Les Guerriers du silence (L’Atalante) aujourd’hui adapté en bande dessinée, du Prix Tour Eiffel pour Wang (L’Atalante), du Prix Inter Comités d’Entreprise 2008 et du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2009 pour Porteurs d’âmes. Riche d’un imaginaire trempé dans les mythologies, c’est un visionnaire et un conteur hors pair. Auteur populaire plébiscité par les lecteurs avec plus d’un million de livres vendus, son inspiration l’a conduit de la science-fiction à la fantasy, ou de l’anticipation au polar. Avec Mort d’un clone, écrit au début du nouveau millénaire et qu’il avait gardé inédit, il concrétisait son désir de mettre en scène le monde d’aujourd’hui. Comme il l’avait fait pour Les Fables de l’humour, sa plume épouse époque et personnages, et montre une étendue stylistique qu’on ne lui connaissait pas encore : décapant et digne des meilleurs satiristes ! --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
L’histoire :
Nous sommes à la fin du siècle dernier, un chroniqueur distancié nous raconte la vie de Martial Bonneteau, un petit employé à la quarantaine aigrie, mal mariée à une femme épaisse et acariâtre qu’il n’a jamais pu satisfaire sexuellement, père de deux fils aussi tristes que lui et d’une fille qui se cherche ; Martial est un médiocre qui enfouit dans la routine et le mépris de soi les frustrations d’une existence de clone parmi les clones.Et puis un matin, de micro-événements en micro-événements, un regard dans le métro, un retard au bureau, Martial Bonneteau va légèrement diverger de son chemin quotidien bien tracé, et c’est tout son univers normé qui commence à se lézarder…Soudain livré à un confus désir de vivre, notre anti-héros va connaître bien des mésaventures : d’abord généreusement initié au sexe et au plaisir par une prostituée de la rue St-Denis, il va abattre un par un les murs qui emprisonnait sa vie : retour au foyer, réaction des proches et des collègues, scènes de ménages, hystérie familiale, coaching psychologique… Les scènes d’anthologie se succèdent sur un rythme de comédie ou de théâtre de boulevard, et on rit beaucoup.On rit surtout du portrait au vitriol, presque cynique, que brosse Bordage de nos aliénations ordinaires.Jusqu’à la disparition du clone, où, après l’ironie et l’humour noir, on retrouve l’écrivain qui nous parle mieux que tout autre d’humanité.
La structure du récit :
Il montre une tranche de vie de Martial.
Les thèmes :
- clone,
- clichés,
- vie monotone.
Les personnages principaux :
Martial Bonneteau : marié depuis vingt-quatre ans, ne supporte rplus sa femme. A quarante-huit ans, il est employé dans la société d’emballage familiale depuis dix-huit ans, dans le service comptabilité.
Le décor :
Il se déroule principalement en région parisienne.
La tonalité et l’atmosphère :
Atmosphère un peu trop lourdingue à mon goût, avec ses critiques au vitriol de la société de consommation occidentale et de tous ses travers. Certes, cette société décrite n'est pas forcément idéale mais ces critiques à tire-larigot ne font et ne vont pas changer les choses.
Le style :
aux tournures de styles agaçantes et répétitives. La psychologie des personnages manque cruellement de subtilité et tend trop vers la caricature.
Le style manque de fluidité, m'ayant lassée très vite et trop de clichés alourdissant trop cette histoire.
Avis personnel :
Un roman ne m'ayant pas conquis. Lisez le pour vous faire votre propre avis, si le cœur vous en dit.