Le clandestin – John Grisham
Nombre de pages : 332
Édition : Presses de la cité (5 avril 2001)
Format : broché
L’auteur :
L’histoire :
Lobbyiste sans foi ni loi, Joel Backman a été condamné à vingt ans de prison pour avoir vendu à une puissance étrangère un logiciel capable de contrôler un ensemble de satellites espions.
Six ans plus tard, il est gracié par le président des États-Unis et exfiltré dans une jolie ville d'Italie. Sous une nouvelle identité, le " clandestin " découvre l'art subtil d'être heureux.
Il est libre, certes, mais transformé en appât. Car, si la CIA a obtenu sa grâce, ce n'est pas pour l'épargner. La question n'est plus de savoir s'il va être tué, mais qui va le tuer.
La structure du récit :
Il se déroule sur plusieurs semaines.
Les thèmes :
- grâce présidentielle,
- changement d'identité,
- expatriation,
- cachette.
Les personnages principaux :
Arthur Morgan : président des États-Unis sortant. Il étudie une pile de demande de recours en grâce.
Robert Critz : ami de toujours d’Arthur et homme à tout faire. Après une association de quatre décennie, il songe à prendre un poste chez un fournisseur du ministère de la défense.
Joël Backman : il obtient une grâce présidentielle contre l'acceptation de quitter le pays, sans jamais y revenir et de vivre avec une nouvelle identité, dans un endroit où personne ne le trouvera. Ex avocat arrogant et plein de suffisance, avec des revenus de dix millions de dollars.
Le décor :
Il reste dans le même patelin d'Italie.
La tonalité et l’atmosphère :
Elle est cantonnée à la nouvelle vie de Joël, aucunement palpitante, où les spécialités locales et l'apprentissage de la langue sont au cœur du "roman" ou devrai-je dire ce guide touristique. Beaucoup trop de narration descriptives (en long, en large et en travers de chaque lieu).
Le style :
Je m'attendais un roman en lien avec le côté judiciaire des enquêtes policières. Bien mal m'a pris de penser cela car il n'y a pas de scénario, les personnages sont fades et peu crédibles. Suspens inexistant, sans rebondissement et traîne en longueur. Qu'a voulu écrire l'auteur ?
Avis personnel :
Rien de transcendant, pour moi, concernant ce roman. Mais rien ne vous empêche de le lire pour vous faire votre propre avis.