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Le tueur de temps – Caleb Carr

Le tueur de temps – Caleb Carr

Nombre de pages : 332

Édition : Presses de la cité (5 avril 2001)

Format : broché

 

L’auteur :

Il poursuit des études d'histoire avant de publier un premier roman en 1979. Spécialisé dans l'histoire militaire, ou encore ce qu'il appelle la "violence organisée", il publie Le diable banc en 1992, un document biographique salué par ses pairs. Avec L'aliéniste (1996), il obtient le Grand prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique, et s'assure ainsi une place parmi les maîtres du genre. Menée par Lazlo Kreizler, pionnier de la psychiatrie aux prises avec un tueur en série qui opère dans les bas-fonds de Manhattan au tournant du XIXe siècle, l'enquête policière se mue en une recherche sur les racines de la violence. Avec L'ange des ténèbres (1997), suite des aventures de l'aliéniste , il nous livre, en même temps qu'un grand roman de psychologie criminelle, un fascinant tableau de New York.

 

L’histoire :

2024. Alors que le tentaculaire réseau mondial offre toujours davantage d'informations, l'ordre international est au bord de l'explosion... La présidente américaine a été assassinée et une photo du meurtrier diffusée sur Internet accuse formellement l'Afghanistan. Mais alors que les États-Unis ont lancé une violente guerre contre le régime de Kaboul, il se pourrait que la photo soit en réalité un montage...

Pour Gideon Wolfe, professeur en psychologie criminelle, une personne aussi démente que géniale a pris le contrôle de la Toile mondiale et cherche à plonger le monde dans le chaos. Sa traque le conduira jusqu'à Malcolm Tressalian. Nouveau capitaine Nemo, celui-ci est prêt à tout pour imposer une nouvelle société : falsifier l'histoire ou, à défaut, tuer le temps...

 

La structure du récit :

Il se déroule sur plusieurs semaines.

 

Les thèmes :

- médias,

- informatique,

- fake news,

- faux-semblants.

 

Les personnages principaux :

Gideon Wolfe : une vie agréable, récompensée à la fois par l'argent et le respect de ses confrères. Enseigne la psychologie criminelle dans une université new-yorkaise.

Vera Price : veuve de John, qui était un spécialiste des effets spéciaux pour le cinéma. Il a été assassiné devant son immeuble.

Max Jenkins : vieil ami de Gideon, ancien flic devenu détective privé. Il lui donnera un coup de main dans une affaire brûlante.

Eli Kuperman : anthropologue en prison.

Dr Leon Tarbell : experts en documents, quadragénaire de petite taille mais d'allure farouche.

Dr Julien Fauché: spécialiste en biologie moléculaire. Grand, barbu, bien bâti, la soixantaine. Censé avoir trouvé la mort quelques année plus tôt.

Malcom Tressalian : en fauteuil roulant, une frèle silhouette assez pitoyable ne cadrant pas avec sa voix.

Colonel Slayton : une balafre sur une bonne partie de son visage. Militaire à sa retraite.

 

Le décor :

Il est du genre à avoir la bougeotte sur terre et dans les airs.

 

La tonalité et l’atmosphère :

Roman d'anticipation sur le pouvoir des informations et des intox qui en découlent, sauf que c'est mal développé, voire pas du tout. Autant le début était prometteur, autant la suite m' perdu en chemin et me donnant l'impression qu'il n'y a aucun rapport.

 

Le style :

Les personnages sont des coquilles vides, leurs motivations obscures. L'ensemble est décousu et incohérent. Le style est minimaliste car trop peu de description de toutes sortes.

 

Avis personnel :

L'histoire manque de rythme et de compréhension. Mais rien ne vous empêche de le lire pour vous faire votre propre avis.

Tag(s) : #Contemporain, #Informatique, #IA, #Médias
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