Une femme entre deux mondes – Lareme Debbah
Nombre de pages :
Édition : Lareme Debbah (24 février 2023)
Format : numérique
L’auteur :
Pour elle, l’écriture est une échappatoire, un exutoire, une thérapie qui lui donne la force et l’envie de se battre contre la maladie, une sournoise qui pollue son quotidien…
En septembre 2017, elle se lance un challenge, celui de l'autoédition. Et c’est ainsi que naîtra
"Une vie après l’autre " en septembre 2017
"Et si..." tome 1 en mars 2018
"L'Éveil" tome 2 en novembre 2018
"L'aboutissement" tome 3 en avril 2019.
"La maison du bord de mer" en septembre 2019.
Pour en savoir plus sur elle et sur son actualité, n'hésitez pas à voyager sur son site.
L’histoire :
Les décès qui frappent Paris se multiplient.
La canicule touche les personnes fragilisées et le nombre de suicides semble augmenter anormalement.
Dans la salle de soins du funérarium de Margaux Balcaen, une jeune femme qui vit entre le monde des morts et celui des vivants, les corps s'amoncèlent.
Hasard ? Coïncidences ?
À première vue, rien ne rattache ces différentes affaires les unes aux autres, aucun point commun. Seulement le désarroi des familles. Jusqu’au jour où un lien ténu semble enchaîner bout à bout les défunts.
Margaux, le lieutenant Van Belle et Nicolas, le papa d’une adolescente qui s’est donné la mort, étudient chaque possibilité et finissent par entrevoir l’invraisemblable vérité.
Peut-on toujours faire confiance à son entourage ?"
La structure du récit :
Le récit se déroule sur plusieurs semaines, se concentrant sur le travail de Margaux. Il est important d'avoir des personnes comme elle pour s'occuper des personnes tout juste décédées.
Les thèmes :
- funérailles,
- famille,
- enquêtes,
- rencontres,
- morts suspectes.
Les personnages principaux :
Margaux : elle aime prendre soin d'elle mais pas à outrance, en se rendant dans le même institut de beauté. Elle aime aussi son travail, malgré le fait qui l’empêche de vivre "normalement". Aucune vie de famille, des horaires irréguliers, pas de congés car elle travaille dans une entreprise de pompes funèbres.
Maeva : jeune fille s'étant suicidée alors qu'elle avait toute sa vie devant elle, des projets, etc. ses parents ne comprennent pas pourquoi elle s'est donnée la mort.
Christine : mère de Maeva et rend la vie de son mari encore plus difficile qu'elle ne l'es déjà. Elle est persuadé que sa douleur est plus forte que celle de son époux car elle a porté leur fille pendant neuf mois et qu'il ne peux ressentir aucune douleur.
Nicolas : père de Maeva. Sa douleur est intense, quoi qu'en pense sa femme. Les pères aussi ressentent cette douleur fulgurante quand ils perdent subitement leurs enfants. Il viendra voir régulièrement Margaux pour discuter de sa fille.
Sylvie Van Belle : inspectrice de police qui sera solliciter par Margaux. Les interrogateurs de cette dernière lui mettront la puce à l'oreille concernant certaines morts, à priori sans questionnements.
Claudia Moralez : psychiatre dont Margaux voit toutes les deux semaines depuis presque un an. Une agréable entente entre les deux femmes, ne dépassant pas le cadre professionnel.
Madame Iris : elle dirige l'établissement "Au doux repos" d'une main douce et ferme. Personne n'ose la contredire. Petite et mince, des tailleurs stricts et droits, un chignon tiré assez fort.
Le décor :
Il se pose dans, en partie, dans "la maison Balcaen", entreprise de pompes funèbres. Des lieux que nous redoutons pour le côté "sombre", qui doit rester secret et discret. Il nous emmène aussi "Au doux repos", une maison de retraite, se situant juste à côté des pompes funérarium. "Pratique" quand un résidents décède.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère forcément liée à la mort, de toutes les manières possibles (du décès à l’enterrement). Mais nous naviguons dans le monde des vivants, dans lequel Margaux aura quelques doutes
Le style :
Si vous ne le savez pas encore, le style de l'auteure est .
Ses intrigues sont systématiquement
Avis personnel :
Une lecture impossible à quitter sans connaître la fin. En effet, l'histoire est construite de façon à ce que le lecteur soit pris en otage de ses pages.
Je recommande très fortement.