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Je serai toujours là pour toi - Andy Pierce

Résumé :

« On déménage. À la fin du mois. »
Pour Rose, tout a commencé ce jour-là. Le choc, la colère, la révolte...
Le moment du départ. L'installation dans la nouvelle maison. Les promenades nostalgiques sur la falaise...

Rose, quinze ans, est intelligente et plutôt mignonne, mais ce n'est jamais simple de tout quitter, surtout quand on se retrouve dans une petite ville inhospitalière du nord de la France. Plutôt que de chercher à se faire des amis, elle sombre petit à petit dans la dépression...
De son côté, son père, qui est commissaire de police, s'enlise dans une enquête pour meurtre qui plonge toute la ville dans l'angoisse.

 

Mes impressions :

Quand une ado de quinze ans, originaire du sud, apprend que son père est muté dans un petit patelin du nord, à votre avis, comment réagit elle ?!

Elle ne déroge pas aux clichés : elle ressent indignation et dégoût pour cette région qu'elle méconnait.

Son père, étant policier, n'a pas le choix et sa famille le suit.

Dès l'arrivée dans sa nouvelle maison, Rose va à l'extrémité du cliché en faisant une simili fugue pour laisser évacuer sa colère, le choc face à cette région différente de la sienne, devenant solitaire (ne se mêle à personne : voisinage, lycée,...) et elle se laisse aller à déprimer et cela va crescendo.

Pendant une grande partie du roman, j'étais grandement apathique face à ce personnage féminin que je considère comme une "princesse pétasse nombriliste". Je ne voulais qu'une seule chose, m'en servir comme d'un sac de boxe pour lui taper dedans.

Je me dis que cela lui fera les pieds de sortir de son trou sudiste et qu'elle a bien raison de s'enfermer car les nordistes ne méritent pas de côtoyer cette "pauvre fille".

Depuis que je lis, c'est la première fois que je ressens ce type d'émotions pour un personnage. Il faut bien une première à tous.

Bon, j'y vais peut être (surement) un peu fort la concernant (un peu violent aussi) mais il fallait que cela sorte.

Pour elle, on a l'impression que c'est la fin du monde d'aller dans le nord de la France alors que cette région est hospitalière, accueillante avec tout un tas de chose à y faire, quoiqu'en dise tout les crétins du monde, pour rester poli.

 

J'avais hâte de voir se développer la raison du déménagement et d'arrêter de voir "la pleureuse" se lamentant pitoyablement suite au changement de région.

Quand le moment arrive où elle commence enfin à s’intéresser à autre chose que "sa petite personne", je me suis dit "Alléluia".

Ce moment, c'est la raison pour laquelle son père a été muté, c'est à dire le meurtre d'un officier de police, sa femme et leurs deux jeunes enfants. Pour les grandes instances, cette affaire doit être résolue le plus vite possible.

 

En cours de route, elle va se retrouver sur le chemin d'une fille du lycée et de son voisin qui vont lui ouvrir les yeux et pas qu'un peu. Cela lui fera un électrochoc qui ne lui fera que du bien et la faire descendre de son piédestal.

 

De fil en aiguille, elle va tenter d'espionner son père en le traçant avec un GPS espion.

Elle se fait du souci pour lui à cause de l'enquête dont les morts se suivent et ne se ressemblent pas.

 

Une chose étonnant qui m'a surprise dans ce roman, c'est que beaucoup d'adultes sont appelés par "monsieur X" ou "madame y", notamment les parents de Rose. Pourquoi sont ils appelés comme cela et non par leurs prénoms ?!

 

J'ai bien aimé les descriptions des personnages (fluides et épurées), sans de chichi, notamment le père de Rose.

La magie de cette écriture opère en nous faisant entrer dans ce thriller bien mené, tambour menant.

 

Quelques rebondissements présents qui font leurs effets, des secrets bien enfouis mais qui ressortent tôt ou tard en nous surprenant énormément et nous laissant baba.

 

La fin m'a laissé sans voix : elle est surprenante de tristesse et de bonheur mélangée.

 

Tag(s) : #autoedition, #thriller, #rebondissement
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