Ornicus - Gabrielle Boyer

Ornicus - Gabrielle Boyer

Broché : 122 pages

Edition : Librinova (19 juin 2019)

L'auteur :

Après quelques années à s'amuser à écrire des poèmes humoristiques, des projets de jeunesse avortés, "Ornicus" est mon premier roman abouti.

L'histoire :

Stefan Brama et Sacha Apolline s’emparent de l’enquête de la disparition de Louis, garçonnet de 8 ans, disparu un soir de vacances. Enchainant rapidement les auditions des voisins, aucune véritable piste n’en ressort et les deux policiers sont particulièrement perplexes face à l’attitude de la mère. Alors que Stefan voudrait bien se débarrasser de l’enquête, Sacha s’investit comme il peut, touché par la détresse de Jeanne, jeune sœur de Louis.
Ce mois d’août 2017 va faire basculer certains destins, là où un autre reste inéluctablement hanté par la mort.

La structure du récit :

Le récit se déroule sur plusieurs jours en aout 2017, puis un bond d’un an en avant puis cinq mois plus tard. Quelques chapitres sont consacrés à la vision du tueur en poèmes.

Le sujet du livre :

Quand un duo policier se fait alpaguer par une enquête de disparition d’enfant, cela ne les enchante guère. D’autant plus qu’ils sont de la brigade criminelle et non des mœurs ; ce genre d’affaires finissent rarement mal.

Les thèmes :

• Disparitions,
• Enquêtes,
• Différents suspects,
• Secret,
• Non-dits.

Les personnages principaux :

Stefan Brama : marié et des enfants. Il est officier de police judiciaire, en charge de l’enquête de la disparition d’un enfant. Habituellement, travaille à la brigade criminelle. Quand il se retrouve seul avec son binôme, il ramène tout « au service trois pièces » de ce dernier. 

Sasha Appoline : en duo avec Stefan. Célibataire et aurait une part de mystère dont personne ne connait.

Maxine : mère du disparu. Elle a le teint pâle, la peau moite, des cheveux hirsutes d’un brun indéfinissable. Plutôt mince. Elle le sait déjà mort car, pour elle, les enfants disparus restent rarement vivants très longtemps. Tout le long de cette histoire, elle reste soit sans réactions et fermée, soit rebelle face aux enquêteurs. Elle ne dira quasiment jamais rien. Elle donne une impression bizarre à beaucoup de monde. Jamais elle ne craquera, aucune larme : un vrai zombie avec son air absent.

Jeanne : Bouleversée par la disparition de son frère. Les inspecteurs sentent qu’elle a des choses à révéler mais n’indique rien ou par énigmes.

Le décor :

Il se situe dans un quartier résidentiel, la forêt attenante à ce dernier, le commissariat et la morgue.

La tonalité et l’atmosphère :

Une impression mitigée pour la tonalité et l’atmosphère. En effet, le récit de l’enquête est plutôt bien décrit mais je ne saurai que dire sur l’atmosphère car j’y étais un peu paumée. Je ne pourrai pas dire qu’il n’y en a ou pas. D’où mon absence de ressenti à ce niveau.

Le style :

Mon appréciation du style de l’auteure est compromise par le développement des deux personnages principaux (le duo policiers).

Ce n’est que mon avis et je suis peut-être la seule dans ce cas, mais le binôme m’a laissé perplexe. En effet, celui-ci ne me parait pas avoir « de profondeur ». A moins d’être passé à côté mais je n’ai pas vu, à un moment donné, de « présentation », qu’elle soit physique, relationnelle, d’un passé, etc. Tout ce que j’ai pu voir passer est dans le paragraphe « les personnages principaux » de cette chronique. C’est trop peu pour moi. Je confondais souvent les deux et cela est encore le cas. Je trouve dommage d’avoir cette impression car j’ai pour habitude de voir des personnages plus détaillés.

Dans leurs dialogues, ils me paraissent comme « deux jeunes adolescents faisant une fixette sur le sexe (surtout l’un des deux) ». Je trouve que certains dialogues ne sont pas nécessaire car ceux-ci sont hors de propos. Le dialogue qui m’a le plus dérangé est le manque de respect venant du médecin légiste, concernant le corps trouvé.

L’écriture, pour le récit, me fut appréciable. Pour les personnages, moins.

L’état d’esprit des personnages principaux m’a donné l’impression que le roman était trop long alors qu’il d’une taille raisonnable.

L’histoire aurait pu mieux m’intéresser si seulement les flics étaient autrement.

Je suis légèrement déçue par la fin car le coupable n’est pas réellement trouvé, inquiété et arrêté car, dans ce genre de roman, je m’attends à ce que le coupable soit nommé et stoppé.

L’ensemble est mitigé pour ma part.

Avis personnel :

Vous trouverez peut-être que je fais une fixette sur certaines choses comme les personnages manquant de ce petit quelque chose et certains dialogues. En même temps, avec ces deux côtés, je n’ai pas su apprivoiser et être apprivoisé par le roman, chose que j’affectionne pourtant dans la lecture.

Habituellement, je recommande souvent mais, ici, je vous invite simplement à lire ce livre et vous faire votre propre avis. Ce ne sera pas un de mes livres de prédilection mais peut-être (surement ?) le vôtre. Certains lecteurs peuvent apprécier certains livres, d’autres pas et vice versa.

BOYER Gabrielle

Après quelques années à s'amuser à écrire des poèmes humoristiques, des projets de jeunesse avortés, "Ornicus" est mon premier roman abouti. Ligne éditoriale : #POLICIER #POLAR Inscrit.e le...

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