/image%2F2383584%2FobpicFxT5sc.jpeg)
Ne pas oublier le clignotant – Catherine Choupin
Broché : 179 pages
Edition : (20 juin 2019)
L’auteur :
Ancienne élève de la rue d'Ulm, agrégée de Lettres classiques, diplômée en philosophie, elle est devenue professeur par vocation : elle a enseigné avec passion à Versailles, au lycée Saint-Jean de Béthune pendant 9 ans, puis au lycée Notre-Dame du Grandchamp en classes préparatoires HEC.
Elle a publié trois manuels de culture générale chez Studyrama, et a déjà écrit seize romans d'amour dans lesquels les références culturelles sont très présentes, sans être pesantes.
Son but est de raconter de belles histoires d'amour modernes et délicates dans un style clair et sobre, ultra classique. Elle a fait sienne la devise de madame de Staël selon lequel "le roman est le monde meilleur". Elle aime aussi faire sourire ses lecteurs et trois de ses romans sont d'ailleurs classés en littérature humoristique.
Les Romans d'amour sont dangereux ont obtenu le Prix du livre numérique 2015 (prix des lecteurs).
L’histoire :
Mélanie, jeune avocate pénaliste, est obsédée par le code de la route et ne supporte pas les chauffards. Éprouvée par la rupture avec son amant portugais, elle oublie un jour son clignotant et emboutit la voiture d’Eliot. Ce dernier travaille aussi à Versailles dans la police criminelle. En même temps qu’il tisse une relation avec Mélanie, il doit poursuivre une enquête sur une dizaine de morts suspectes dans la région parisienne. Aucun fil conducteur, autre que le mode opératoire original, ne semble exister dans ces crimes, qui laissent Eliot perplexe, jusqu’au jour où…
Quand vous aurez lu ce livre, vous n’oublierez plus jamais votre clignotant.
La structure du récit :
Le récit se déroule sur plusieurs semaines, sans trop précision des dates.
Le sujet du livre :
A voir le résumé, nous pouvons penser y trouver une trame de thriller policier, au vu du sujet abordé (le code de la route), des emplois tenus par les deux personnages principaux et à une série de morts suspectes. Il peut paraître intéressant de voir l’explication du titre dans les pages du roman.
Les thèmes :
- Code de la route,
- Morts suspects,
- Enquête,
- Chauffards.
Les personnages principaux :
Mélanie : elle a dû passer cinq fois son permis de conduire. Plus elle échouait, plus elle était anxieuse, plus elle risquait l’échec. Un vrai cercle vicieux. Quand elle a pu entrer dans sa première voiture seule, elle était euphorique. Et, de là, a commencé à sentir monter une rage contre les automobilistes faisant des infractions au code la route. Elle a vingt-cinq ans tout en paraissant plus jeune que son âge, blonde aux yeux verts, un fort caractère se cachant sous une timidité et de douceur. Se proches la juge explosive et la compare à une grenade explosive. Très émotive, impulsive et sort rapidement de ses gonds. Elle était une adolescente rebelle qui lui a valu plusieurs errements et passages en commissariat. Cela lui a donnée sa vocation : faire des études de droit pour devenir avocate pénaliste.
Eliot : très grand, plutôt jeune et reste d’un calme olympien à toute épreuve. Il a ce visage qui inspire la confiance. Cheveux clairs aux yeux dorés. Il est charmant grâce à son sourire et son flegme aristocratique. Il se réjouit toujours de ce qui peut lii arriver de bon. Il a passé le concours des officiers de police et a été reçu à ses vingt-deux ans.
Le décor :
Il se situe en région parisienne sans réellement de lieu en particulier.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère sensée être en lien avec le genre rattaché (le roman policier) et qui est retombé aussi vite qu’un soufflé pas cuit me concernant. Une enquête qui n’en est pas vraiment une concernant dix morts suspects, en lien avec des champignons. Peut-être suis-je trop exigeante, du fait que j’en lis depuis mon adolescence. Il manque cet aspect où le lecteur peut suivre l’enquête et faire lui-même ses hypothèses pour tenter de trouver le coupable et le pourquoi du comment, de l’action, des mystères et des secrets à deviner et un manque cruel de rebondissements.
Le style :
Le style de l’auteure m’a laissé perplexe ou plutôt le genre auquel le roman est rattaché. C’est ce qui m’est en porte-à-faux le roman face à certains lecteurs aimant les romans policiers.
L’histoire tourne (en théorie) autour d’une enquête policière que je trouve quasi inexistante et le peu qu’il en existe est bâclé. Cet ouvrage ne remplit en aucun cas « les grilles » d’un roman policier et qu’est censé remplir un roman qui se « revendique » comme tel. A peine commencé sa lecture que le lecteur sait le coupable et trouve vite le pourquoi. Le policier en charge de l’enquête trouve vite (aussi) le coupable (car il lui tombe direct dans les bras) mais ne le dénonce pas. Sa raison peut paraitre louable pour certains mais il y a des limites tout de même. Certes, chacun voit midi à sa porte mais ça laisse perplexe.
Les personnages possèdent un descriptif de leurs passés et de leurs présents mais certains détails sont sans intérêt.
La fin n’est pas étonnante au vu de l’histoire et me laissant dépitée.
L’ensemble manque énormément de substances, d’intrigues, de suspens et de rebondissements pour un soi-disant roman policier.
Je l’aurai plutôt classé en littérature général car il est axé sur le code de la route non respecté par beaucoup de conducteurs à la limite d’être des chauffards (non-respect de l’utilisation des clignotants, non-respect des distances de sécurité, non-respect des cédez le passage et des stops, non-respect des priorités, …) et du fait d’autres souhaitent ou deviennent des justiciers.
Avis personnel :
Un roman qui ne m’a pas marqué et c’est dommage. En effet, l’idée de base est bonne (avec le résumé en me convaincant de le lire) mais qui n’aurait pas dû être estampillé dans les romans policiers, d’où ma déception puisqu’il y a « erreur sur la marchandise ».
Faites-vous votre propre avis en le lisant car, au contraire de moi, vous pourriez l’apprécier à sa juste valeur.
/https%3A%2F%2Fhttp://localhost/%2Fimages%2FI%2F91XCO9Oi6iL._SR600%2C315_SCLZZZZZZZ_.jpg%23width%3D600%26height%3D315)
Catherine Choupin est née à Rabat d'un père officier de l'aéronavale et d'une mère professeur de mathématiques. Ancienne élève de la rue d'Ulm, agrégée de Lettres classiques, diplômée e...