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Connexions – S. Malenky
Broché : 267 pages
Edition : Independently Published (10 avril 2019)
L’auteur :
Après un parcours scolaire et un baccalauréat scientifique obtenu en 2015, il commence des études supérieures dans le domaine du paramédical. Si le métier auquel ces années d'études le conduisent l'intéresse fortement, ce n'est pas le cas des cours dispensés dans son établissement...
L’incroyable - et effroyable - addiction au téléphone dans laquelle le monde est plongé lui ayant permis depuis longtemps d'imaginer l’univers dans lequel évolue le personnage principal, il commence à travailler sur son roman Connexions dès les premiers mois d'école. Progressivement, dans le but d'écrire son roman, il déserte les salles de classe sans pour autant interrompre ses études, ne se présentant qu'aux examens.
C'est en 2019 qu'il publie son roman Connexions, le premier tome d'une série qu'il lui tarde de partager avec tous ceux qui le veulent.
L’histoire :
Le monde a changé. A treize ans, chacun devient connecté à son téléphone et ses problèmes techniques entraînent l’apparition de symptômes dans l’organisme. C’est la Luminescence. Tous les citoyens de l’empire apprécient cette étrange connexion. Tous sauf Daniel. Son treizième anniversaire approche et il appréhende ce jour qui le connectera à jamais… Bouleversé est en quête de vérité, Daniel partira alors à la recherche du Recueil de Freeman, un journal dont l’auteur serait, d’après la légende, le seul être jamais connecté à son téléphone. La légende raconte également qu’ouvert au hasard, cet ouvrage répond à toutes les questions…
La structure du récit :
Le récit se déroule une année scolaire.
Le sujet du livre :
ce qui pzur faire peur à certains arrive ici, dans ce roman utopique : une connexion littérale à son téléphone portable. J'avoue que j'aime bien naviguer à travers les quelques applications sur mon téléphone mais devoir s'y connecter sans cesse pour rester en vie et en bonne santé me fait frissonner. etre connecté, c'est bien mais trop nuit aux vraies relations avec ses proches.
Les thèmes :
- Monde différent du nôtre,
- Connexion à son téléphone,
- Les pays remplacés par des Réseaux,
- Luminescence,
- Des personnages sortant du lot.
Les personnages principaux :
Daniel : garçon précoce sur pas mal de chose : premiers mots à deux mois, une discussion cohérente à onze mois et a accumulé une avance non négligeable par rapport à d’autres élèves. Il s’ennuie à l’école. Il se rapproche de ses treize ans, pour son plus grand désespoir car ne va pas rentrer dans la Luminescence. Il a une carrure ordinaire, un visage conservant une mine pensive, châtains clairs aux yeux gris.
Oswald : surnommé Oz par Daniel. C’est un vieil homme possédant la bibliothèque du coin, au-dessus de laquelle il habite. C’est un ancien professeur de biologie et ancien directeur de la bibliothèque. Petit et maigre, le dos droit et une démarche anormalement souple pour un homme de plus de soixante-quinze ans. Il enseigne à Daniel tout ce qu’il sait depuis les quatre du jeune homme. Ils ont une grande soif de connaissances en commun.
Groupe d’amis : Gaellys, Algory, Konrad (cousin de Daniel) et Kanell aideront Daniel dans sa quête d’un objet bien particulier. Chacun amènera sa pierre à cette aventure.
Eléonore et Anthony : parents de Daniel. Quand Daniel avait trois ans, elle l’a pris à part pour lui expliquer qu’il avait adopté car sa mère biologique ne pouvait pas le garder près d’elle. Elle est d’une bienveillance et d’un optimisme à toute épreuve. Lui, conducteur d’ambulance et peu présent pour l’éducation de ses enfants. D’un naturel calme et discret.
Allan : grand frère (dix-sept ans) de Daniel. Ils dorment dans la même chambre et sont tellement différents l’un de l’autre.
Gladys : petite sœur de Daniel. Elle lui sera d’une grande aide dans sa quête.
Le décor :
Il se situe, non pas dans un pays tel que nous pourrions le connaître mais plutôt de Réseaux. Chaque Réseau porte le nom du Ministre en place. L’empire est né trente ans plus tôt, le jour de la création de la Rédemption. Le monde vit, dès lors, sous un gouvernement bien particulier. Son fonctionnement ?! Chaque être humain est littéralement connecté à son téléphone portable. L’école de Daniel est entouré d’un parking, c’est un vaste bâtiment en briques rouges sur trois étages. Son nom est « Ecole Henri Centé, construite en 1931 ». Chaque élève doit scanner son téléphone à l’entrée du collège pour valider sa présence.
La tonalité et l’atmosphère :
Une atmosphère où tout à chacun est connecté à son téléphone et doit régulièrement l’utiliser pour éviter des problèmes de santé. Un peu le monde à l’envers où, à l’heure actuelle, il est préférable de rester plutôt connecté à la réalité et non à l’aspect virtuel que propose nos smartphones. En effet, dans ce roman, à sa naissance, chaque citoyen reçoit un téléphone portable qui le poursuivra toute sa vie. Ce téléphone est essentiel car il est connecté aux nexions implantés dans chaque organisme humain lorsque que chacun n’était qu’un fœtus. La Luminescence est un phénomène qui se produit le jour du treizième anniversaire pour rendre actifs les nexions. Il existe des zones aveugles qui sont des espaces inexploités car détruite lors de la guerre et laissées à l’abandon. Aucune habitation et elles sont clôturées par des barbelés. Ce sont des bois sombres dont personne ne souhaite s’y rendre pour ne pas mourir.
Le style :
Le style de l’auteure est plutôt à l’aise avec le genre science-fiction et le monde pos-apocalyptique.
L’histoire est cohérente et intéressante, grâce notamment aux différentes énigmes pour retrouver « le saint-Grâle » selon Daniel. C’est une des colonnes vertébrales du roman et elle fut bien exploitée.
Les personnages sont suffisamment décrits pour que l’on puisse s’y retrouver et s’y attacher un minimum.
Je trouve que la fin est légèrement bâclée, à moins que ce ne soit voulu comme fin ouverte. Dans ce cas-là, elle parait logique mais cela n’empêche que cela me laisse sur ma faim. J’aurai bien voulu quelques pages en plus.
L’ensemble est bien écrit.
Avis personnel :
Un roman utopique qui a sa place dans le genre littéraire « science-fiction ». Ce livre propose une alternative (parmi tant d’autres) du comment pourrait évoluer notre monde dans le futur et celle-ci laisse à réfléchir.
Je recommande.
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S. Malenky naît à Paris, en novembre 1997. Après un parcours scolaire et un baccalauréat scientifique obtenu en 2015, il commence des études supérieures dans le domaine du paramédical. Si le...