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La vie est un roman – @Guillaume_Musso

La vie est un roman – Guillaume Musso

Nombre de pages :  297

Edition : Calmann Levy (26 mai 2020)

 

 

L’auteur :

Guillaume Musso est l'auteur français le plus lu. Traduit en 40 langues, il s'est fait connaître avec succès grâce à ses romans à la tonalité surnaturelle. Depuis plusieurs années, il s'installe comme l'un des auteurs incontournables du suspense français, avec des titres tels que L'Appel de l'ange, Central Park et plus récemment L'instant présent. Son thriller fantastique, Et après..., a été porté à l'écran avec Romain Duris et John Malkovich.

 

 

L’histoire :

POUR LUI, TOUT EST ÉCRIT D'AVANCE

POUR ELLE TOUT RESTE À ÉCRIRE

 

« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »

Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.

Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.

Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.

 

 

La structure du récit :

Le récit se déroule sur plusieurs semaines.

 

 

Le sujet du livre :

Nous voyons évoluer deux écrivains, que tout oppose, de par la culture, le continent et les idées. Ils vivent chacun un drame presque sans nom. Par un certain miracle, ils se rencontrent mais les échanges ne seront pas faciles entre eux. De coup de théâtre aux rebondissements, l’auteur nous laisse en apnée jusqu’au bout.

 

 

Les thèmes :

  • Amour,
  • Écrivain,
  • Romans,
  • Édition,
  • Perte.

 

 

Les personnages principaux :

Flora : célibataire avec un enfant. Romancière discrète de trente-neuf ans, elle est atteinte de phobie sociale, détestant ouvertement la foule, les voyages et les journalistes. Une fin d’après-midi, elle joue à cache-cache avec sa fille mais en ouvrant les yeux, elle ne la retrouve pas. Disparue ou quoi d’autre ? Elle commencera, dès lors, à perdre les pédales et prendra des antidépresseurs. Avant le drame, elle s’entendait bien avec Fantine mais depuis cet événement tragique, elle lui fait de moins en moins confiance.

Fantine de Vilatte : éditrice de Flora. En quelques années, elle s’est transformée : autrefois, si réservée et insignifiante, elle a gagné en assurance et en séduction. Dans les conversations, elle parle plus qu’elle n’écoute et supporte de moins en moins qu’on aille contre sa volonté. Elle est devenu une autre version, en tout, de Flora. Plus Flora s’étiole, plus Fantine s’épanouit ; plus Flora sombre, plus Fantine rayonne.

Romain : écrivain parisien. Séparé de sa future ex-femme, un enfant Théo. Dans sa vie personnelle, tout va mal car son ex l’accuse de plusieurs maux et ne peut voir comme il veut son fils. Côté professionnel, l’inspiration n’est pas forcément au rendez-vous.

 

 

Le décor :

Il se situe à New-York et Paris. L’appartement de Flora se trouve dans l’immeuble « Le Lancaster ». C’est un vieil immeuble en fonte et en cours de rénovation. Un improbable palais aux larges fenêtres, encadrées de colonnes corinthiennes. Il servait autrefois d’entrepôt à une manufacture de jouets dont l’activité s’était éteinte au début des années 1970. Avec la désindustrialisation, le bâtiment était resté en déshérence près de trente ans, avant d’être réhabilité en logement lorsqu’il était devenu tendance d’habiter Brooklyn. L’appartement, lui est vaste, une sorte de cube en verre de deux cent mètres carrés à l’angle ouest de l’immeuble. La maison de Romain n’est pas dans sa plus grande forme car elle aurait besoin de quelques rénovations.

 

 

La tonalité et l’atmosphère :

Une atmosphère qui rend dingue le lecteur, à plusieurs niveaux. Elle nous prend aux tripes quand cela concerne les enfants des deux écrivains, elle nous fait faire une multitude d’hypothèses qui s’avèrent au final plus ou moins éloignées des véritables enjeux de l’histoire. Elle est troublante et complexe.

 

 

Le style :

Je retrouve la plume envoûtante de l’auteur que j’affectionne. J’ai beau avoir lu tous ses livres et comprendre sa façon d’écrire, il m’étonne toujours.

L’histoire est très bien construite, tel un puzzle prenant forme au fur et à mesure. Si vous pensez savoir, au cours de votre lecture, ce qu’il va se passer par la suite, ainsi que le dénouement, n’en soyez pas si sûr car l’auteur sait semer des cailloux pour semer le trouble sur la réflexion de ses lecteurs.

Les dernières pages et l’épilogue m’ont laissé bouche-bée.

L’ensemble est tout bonnement captivant et hypnotisant. J’ai adoré les clins d’œil à certains lieux et certains personnages de ses précédents romans. Ils m’ont fait légèrement décroché de « La vie est un roman » car mon esprit s’est évadé vers l’objet de ses références.

 

 

Avis personnel :

Théo est décrit comme un magicien aimant faire des tours de magie à son père. Guillaume Musso est un magicien avec ses livres car il réussit, à la perfection, à mener en bateau ses lecteurs. Ses romans sont écrits de telle sorte, que le lecteur se laisse enfermé de son plein gré dans ce puzzle de pages dont l’issue nous laisse sans voix. Le romancier nous mène à la baguette car nous croyons deviner le pourquoi du comment alors que la vérité est ailleurs. C’est réjouissant.

 

Je recommande très fortement.

Tag(s) : #Amitié, #Amour, #Contemporain, #Auteur, #Lecture, #Lectrice, #Livre, #Rebondissement
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